L’importance d’adopter de meilleures pratiques de récupération !

par SOGHU

Il est possible de récupérer et recycler les produits d’entretien mécaniques usagés dans la mesure où les huiles, le glycol (antigel), leurs contenants en plastique de type HDPE, les filtres à l’huile et les contenants aérosols sont accumulés dans des bacs séparés.

Les ateliers mécaniques enregistrés auprès de la Société de gestion des huiles usagées (SOGHU) comme points de dépôt pour ces produits reconnaissent l’importance du mandat et de l’impact environnemental de la SOGHU. Cependant, il arrive encore occasionnellement que les produits soient mélangés à l’intérieur d’un seul bac. Il faut faire preuve de rigueur, car la contamination nuit grandement aux efforts de valorisation des produits. Prenons le glycol en exemple. L’ajout de ce dernier aux volumes d’huiles usagés compromet non seulement le processus de valorisation des huiles contaminées, il élimine aussi toute possibilité de valoriser le glycol (antigel) en question. Les contenants d’aérosol doivent eux aussi demeurer séparés des filtres, puisqu’ils devront être dépressurisés avant d’être compressés. 

Il est pertinent de rappeler aux intéressés que plusieurs récupérateurs offrant le service de collecte des liquides, filtres et contenants seront en mesure de fournir gratuitement l’ensemble des bacs nécessaires pour accumuler les produits usagés séparément les uns des autres. Il suffit de leur en faire la demande.

Sur une base annuelle au Québec, 80 à 85% des produits huileux mis en marché sont récupérés et se voient donner une deuxième vie. Cela correspond approximativement à 63 millions de litres d’huiles. Près du trois quarts de ces volumes seront recyclés en produit de base dans la fabrication de nouveaux lubrifiants. Ce cycle de récupération et valorisation des huiles, autrement appelé économie circulaire, est partie intégrante des bonnes pratiques de l’industrie depuis plus de quinze ans au Québec. La SOGHU doit ce succès à la collaboration des ateliers mécaniques. Cependant, les antigels et les aérosols ayant été ajoutés subséquemment à la liste de produits règlementés, des efforts sont encore nécessaires afin de standardiser de meilleures pratiques pour en faciliter la récupération et la valorisation.

Dans le secteur des services automobiles, les garagistes ont bien compris l’importance de projeter une image positive face à une clientèle de plus en plus sensible aux questions environnementales. Prendre part à la récupération des produits contaminants est une bonne pratique à adopter. Il faut toutefois demeurer rigoureux et rallier tout le personnel derrière cette mission pour en assurer l’efficacité.

Pour participer à la récupération des produits mécaniques usagés, il suffit de contacter l’un des récupérateurs enregistrés auprès de la SOGHU (liste complète avec numéros de téléphone au lien précédent) et demander les équipements nécessaires.

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