autoroute 30

Hausse injustifiée des tarifs sur l’autoroute 30?

À compter du 1er février 2015, les tarifs du péage sur l’autoroute 30 passeront à 1,85$ par essieu, ce qui représente une augmentation de 60 pour cent par rapport aux tarifs inauguraux. Ainsi, pour emprunter la nouvelle partie de l’A30 reliant Vaudreuil-Dorion à Candiac, il en coûtera maintenant près de 13$ pour les camions lourds à sept essieux, comparativement à 8$ en décembre 2012. Cette hausse, que plusieurs considèrent injustifiée, est dénoncée par divers regroupements et organismes de Montréal et des environs. Jumelée à la mise en place de la bourse du carbone, adoptée seulement par le Québec et la Californie, l’augmentation des tarifs risque d’exposer le Québec à un manque de compétitivité avec les provinces et les états voisins. «Les entreprises ne seront pas capables d’absorber un tel coût et devront refiler la facture à leurs clients, ce qui se répercutera par la suite sur le prix des biens que l’on consomme», indique Marc Cadieux, président-directeur général de l’Association du camionnage du Québec (ACQ).

Nouvelle hausse des tarifs du péage sur l’autoroute 30

À la suite de l’annonce du consortium de l’A30 Express d’augmenter ses tarifs au poste de péage du pont de l’autoroute 30, Marc Cadieux, président-directeur général de l’Association du camionnage du Québec, a fait savoir son mécontentement et a adressé au ministre des Transports du Québec, monsieur Robert Poëti, une lettre afin de lui faire part de sa vive déception à l’égard de cette augmentation des tarifs, la deuxième depuis l’ouverture du pont à péage, il y a deux ans à peine. M. Cadieux a rappelé au Ministre la mise en garde faite à maintes reprises au cours des dernières années quant à l’importance d’établir une grille tarifaire des postes de péage qui soit réaliste, compétitive et incitative. Il serait inacceptable de voir une sous-utilisation d’une structure routière aussi importante étant donné une tarification irréfléchie. Pour Marc Cadieux, il est clair que cette annonce engendrera une baisse du taux d’utilisation de cette voie de contournement et pire encore, provoquera une augmentation des volumes de circulation sur le réseau routier actuel, tel que les ponts Champlain, Mercier ou encore Monseigneur-Langlois, déjà aux prises avec des problèmes majeurs de congestion.