Corruption

L’ANCAI exige le maintien de l’encadrement du transport en vrac dans les marchés publics

Bien visibles et agissant dans le respect des citoyens, des centaines de membres de l'Association nationale des camionneurs artisans inc. (ANCAI) livrent aujourd'hui, avec leurs camions, des lettres à leurs députés dans toutes les régions du Québec. Par cette action provinciale, l'ANCAI sollicite l'aide de tous les députés pour que le Règlement sur le courtage en services de camionnage en vrac soit modifié afin de maintenir, dans les marchés publics, le courtage sans but lucratif après le 31 mars 2017, et pour que les autorités concernées prennent des mesures immédiates qui feront cesser le courtage illégal sur les chantiers publics au Québec. «Ça fait deux ans que nous voulons nous asseoir avec le ministre des Transports et que nous nous butons à des fins de non-recevoir. Le 31 mars 2017, notre entente se terminera et le silence du gouvernement en cette matière nous fait craindre le pire. C'est non seulement l'accès aux marchés publics de nos 5 000 membres qui est sur la table, mais aussi l'intégrité du système d'attribution de contrats dans le transport des matières en vrac», a déclaré Gaétan Légaré, directeur général de l'Association nationale des camionneurs artisans inc.

L’ANCAI accueille favorablement le rapport de la Commission Charbonneau

L'Association nationale des camionneurs artisans inc. (ANCAI), qui regroupe plus de 5 000 camionneurs artisans et de petites entreprises de camionnage en vrac, accueille favorablement le rapport de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion de contrats publics dans l'industrie de la construction. L'ANCAI avait obtenu le statut d'intervenante pour les travaux concernant le ministère des Transports du Québec (MTQ). Lors de l'audition, le directeur général, Gaétan Légaré, avait dénoncé le manque d'encadrement de certains courtiers à but lucratif qui servaient des entrepreneurs pour la réalisation de fausses facturations. Depuis 2009, l'ANCAI dénonçait la culture de tricheurs, de corruption et de collusion qui s'étaient installés dans l'industrie de la construction. L'ANCAI est satisfaite de plusieurs recommandations mais croit cependant que les ministres doivent demeurer responsables de tout ce qui concerne le choix et l'octroi des contrats. En démocratie, ce sont les élus qui doivent rendre des comptes aux citoyens et c'est à eux de faire les choix et d'en assumer la responsabilité. Les élus vivent souvent avec des décisions des hauts fonctionnaires et ils ont l'obligation d'en prendre les responsabilités. L’ANCAI souligne le travail positif de la Commission Charbonneau qui propose des mesures d'encadrement pour les organismes publics qui n'ont pas les moyens de se payer des expertises assurant des contrats de qualité à des prix convenables.