Courtiers

Amazon développe une application de type Uber pour les camions

Amazon fait son entrée dans l’industrie du camionnage de manière peu subtile. Le géant de la vente au détail a fait l’acquisition de milliers de camions (et de quelques avions) et la semaine dernière, nous avons appris qu’Amazon travaille à l’élaboration d’une application de type Uber qui reliera les camions aux clients, et les personnes de l’intérieur de l’industrie s’attendent à ce qu’elle soit opérationnelle d’ici l’été prochain. L’application vise à éliminer le rôle des courtiers indépendants et les chauffeurs seront payés à la commission. Pas une semaine ne passe sans qu’Amazon Inc. ne fasse les manchettes. L’entreprise vient tout juste d’annoncer qu’elle ouvrira des magasins de détail appelés Amazon Go sans caisse enregistreuse à la sortie. Les clients peuvent scanner leurs achats à l’aide de leur téléphone et les frais seront automatiquement portés à leur compte Amazon. Selon la source d’actualités web www.businessinsider.com, la nouvelle application de type Uber «offrira des prix et des itinéraires en temps réel, de même que des fonctionnalités personnalisées comme des recommandations de relais routiers et des suggestions de 'circuits' de chargements à ramasser et à livrer. Elle pourrait également comporter des options de suivi et de paiement pour accélérer l'ensemble du processus d'expédition.»

Des règlements sur la coercition des chauffeurs bientôt en vigueur aux É.-U.

La Federal Motor Carrier Safety Administration (FMCSA) du département du Transport des États-Unis a annoncé que de nouveaux règlements allaient entrer en vigueur le 29 janvier 2016. Selon la FMCSA, ces nouveaux règlements contribueront à ce que les chauffeurs commerciaux de camions et d’autobus ne soient pas incités à enfreindre la réglementation fédérale en matière de sécurité. Les règlements sur la soi-disant coercition des chauffeurs confèrent à la FMCSA le droit de prendre des mesures réglementaires non seulement contre les transporteurs routiers, mais également contre les expéditeurs, les destinataires et les intermédiaires de transport. «Notre nation dépend de millions de chauffeurs commerciaux pour déplacer les gens et la marchandise, et nous devons faire tout ce que nous pouvons pour qu’ils soient en mesure de travailler de manière sécuritaire», a déclaré Anthony Foxx, secrétaire des Transports des États-Unis. «Ce règlement nous permet de prendre des mesures réglementaires contre quiconque, dans la chaîne de transport, met en péril la sécurité du chauffeur et des automobilistes de façon imprudente et en connaissance de cause.» Les règlements abordent trois aspects clés de la coercition des chauffeurs : les procédures à suivre pour les chauffeurs commerciaux de camions et d’autobus afin de signaler les incidents de coercition à la FMCSA, les étapes que devrait suivre l’agence dans l’éventualité de telles allégations, et les amendes allant jusqu’à 16 000 dollars US pouvant être imposées aux entités coupables d’avoir exercé des pressions sur les chauffeurs. «À chaque fois qu’un transporteur, expéditeur, destinataire, commissionnaire de transport ou courtier exige qu’un horaire soit respecté, et que le chauffeur indique que c’est impossible sans enfreindre les restrictions sur les heures de service ou d’autres réglementations de sécurité, il s’agit de coercition», a déclaré Scott Darling, administrateur par intérim de la FMCSA. «Les chauffeurs commerciaux ne devraient, en aucun cas, se sentir obligés de contourner d’importants règlements de sécurité fédéraux et de possiblement mettre en danger la vie de tous les voyageurs sur la route.»