Industries

Une raffinerie américaine achète les lubrifiants Petro-Canada pour 1,13 milliard

La raffinerie de pétrole américaine HollyFrontier Corp. indique qu’elle achète la division des lubrifiants de Petro-Canada pour 1,13 milliard de dollars. L’agence Reuters avait déjà rapporté que les deux entreprises étaient en «discussions avancées», alors que HollyFrontier avait soumis l’offre la plus élevée lors d’une enchère pour l’acquisition de la division des lubrifiants. HollyFrontier pourrait utiliser l’acquisition afin de diversifier son secteur du raffinage durement touché. Entre-temps Suncor, qui a fusionné avec Petro-Canada en 2009, cherche à rembourser les dettes contractées lors de récentes acquisitions, comme les 4,24 milliards de dollars payés pour acheter Canadian Oil Sands en mars dernier. Sa division des lubrifiants, située à Mississauga, produit plus de 350 lubrifiants avancés pour des industries aussi diversifiées que les produits cosmétiques et la fabrication lourde. Les enchères pour l’acquisition de la division de Petro-Canada ont débuté en juin.

TruckPro annonce de nouveaux membres

TruckPro annonce l’arrivée de cinq nouveaux membres au sein de son réseau. Il s’agit de Suspension J.F. Beauregard (Berthierville, Québec), Brockville Tractor Trailer Maintenance (2001) Ltd. (Prescott, Ontario), P.M. Industries Ltd. (Nanaimo et Sidney, Colombie-Britannique) et Gearheads Truck Repair. (Fort St. John, Colombie-Britannique). TruckPro compte maintenant plus de 120 centres de services, ce qui en fait le plus grand réseau national de centres de services en réparation de véhicules lourds au Canada. Pour des détails supplémentaires, consultez le www.truckpro.ca.

BUDGET PROVINCIAL 2014-2015 : un budget préélectoral qui annonce seulement ses couleurs

Ce second budget de Nicolas Marceau, ministre des Finances et de l’Économie, met tout simplement la table à la plateforme électorale qui risque de s’installer rapidement au Québec au cours des prochaines semaines. Le gouvernement minoritaire en place annonce ses choix, lance des messages clairs, mais reste très prudent dans un contexte économique encore anémique où il veut travailler beaucoup plus sur le contrôle des dépenses que sur l’espoir d’une croissance incertaine. «Il n’est donc pas surprenant, mais évidemment décevant, de ne pas retrouver grand-chose pour les industries, ni en termes de promesses, ni en termes d’injection de fonds publics. Le gouvernement a les mains et les cordons de la bourse liés dans le cadre d’un exercice budgétaire déficitaire, orienté vers un retour convoité à l’équilibre d’ici 2 ans, et doit plutôt annoncer une diminution des dépenses dans les budgets de ses ministères hormis la santé et l’éducation», constate Marc Cadieux, président directeur-général de l’Association du camionnage du Québec (ACQ).

Un budget de transition avec pour cible l’équilibre en 2015-2016

Pour la première fois de l’histoire au Canada, un ministre des Finances a présenté son dixième discours sur le budget. Hormis cet exploit, James M. Flaherty ne remportera pas de médaille d’or pour ses mesures à l’endroit de l’industrie du transport routier de marchandises cette année. Il reste prudent et vise toujours un retour à l’équilibre budgétaire pour 2015-2016, année effectivement électorale. «Sans être un budget d’austérité, en gelant les budgets de fonctionnement et en augmentant certaines taxes, le gouvernement poursuit un contrôle très serré afin d’atteindre des surplus dès 2015, ce à quoi il s‘est commis depuis déjà plusieurs années», constate Marc Cadieux, président-directeur général de l’Association du camionnage du Québec (ACQ).