Un diagnostic sectoriel pour éviter la pénurie de main-d’œuvre en transport routier

Camo-route effectue actuellement la collecte de données auprès d’entreprises de transport routier de personnes et de marchandises afin de réaliser son diagnostic de la main-d’œuvre. Cet exercice, réalisé aux cinq ans, prend place cette année dans un climat d’incertitude face aux difficultés des entreprises de transport routier à recruter des chauffeurs et du personnel de soutien. Il existe donc une incertitude réelle sur la capacité à combler les besoins du secteur dans les années à venir, ce qui menace grandement le secteur du transport routier et l’économie québécoise en général. L’expansion des entreprises pourrait être ralentie et la délocalisation de la production vers l’étranger pourrait s'accroître.

Tremcar frappé par la pénurie de main-d’oeuvre

L'entreprise doit se tourner vers l'étranger pour recruter des soudeurs.

Le taux de roulement des chauffeurs continue d’augmenter, selon l’ATA

Le taux de roulement des chauffeurs dans les grandes entreprises de camionnage a augmenté d’un point de pourcentage au troisième trimestre de 2014, pour atteindre un taux annualisé de 97 pour cent, selon de nouvelles données publiées par l’American Trucking Associations (ATA). «Le taux de roulement des chauffeurs, qui constitue un bon indicateur du marché des chauffeurs, demeure élevé», a déclaré Bob Costello, économiste en chef pour l’ATA. «Bien qu’il ne s’approche pas des sommets historiques atteints au début des années 2000, la croissance économique soutenue et l’augmentation de la demande de fret continueront d’exacerber la pénurie de chauffeurs dont plusieurs secteurs de l’industrie sont témoins.» M. Costello indique qu’en plus de l’augmentation du taux de roulement des chauffeurs dans les grandes entreprises de camionnage – c’est-à-dire avec des revenus annuels supérieurs à 30 millions de dollars – le taux de roulement chez les transporteurs de charges partielles a également augmenté au cours du second trimestre, passant de 11 à 13 pour cent. Le taux de roulement dans les petites entreprises de camionnage est demeuré inchangé à 94 pour cent.

La ministre Raitt annonce une nouvelle réglementation concernant l’identification des marchandises dangereuses transportées

Lisa Raitt, ministre des Transports, a annoncé que la réglementation identifiant les marchandises dangereuses transportées sur les routes et les voies ferrées canadiennes sera harmonisée au Canada et uniformisée avec celle des États-Unis et des Nations Unies. Le nouveau règlement prévoira l'identification transfrontalière uniforme des marchandises dangereuses, ce qui éliminera le besoin de procéder à des interprétations et permettra au personnel d'urgence de mieux comprendre les risques que présentent les marchandises transportées, et ainsi, de prendre les mesures d'intervention appropriées. Les modifications servent à préciser l'utilisation de la plaque étiquette de danger afin d'identifier les livraisons de certaines classes de marchandises dangereuses, telles que les produits chimiques pour piscines, le propane et l'acétone dans les petits contenants. Elles introduisent également de nouvelles indications de danger réglementaires afin d'identifier les peroxydes organiques, les polluants marins et d'autres marchandises dangereuses transportées en quantités limitées.

Le taux de roulement des chauffeurs diminue, mais demeure en mauvaise posture

Le taux de roulement des chauffeurs, pour les grandes flottes de charges complètes, a diminué de deux points de pourcentage pour se situer à 97 pour cent lors du troisième trimestre aux États-Unis, selon le rapport d’activité de l’American Trucking Associations (ATA). «Malgré la diminution, le marché pour les chauffeurs expérimentés et qualifiés demeure exceptionnellement serré», a déclaré Bob Costello, économiste principal pour l’ATA. «Alors que l’économie continuera de se redresser, je m’attends à ce que ce marché se resserre davantage.»

La nouvelle règlementation sur les heures de service pourrait aggraver la pénurie de main-d’œuvre

Cette nouvelle règlementation, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er juillet, signifiera que les camionneurs ne peuvent pas conduire plus de 70 heures en sept jours. Ces derniers étaient autorisés à conduire 82 heures par l’ancien règlement.

Pénurie de camionneurs : une entreprise de Trois-Rivières innove pour recruter la relève

L'entreprise trifluvienne de transport routier MassExpress séduit les camionneurs de la nouvelle génération en leur offrant de travailler moins d'heures par semaine, à l'heure où le Canada est en pénurie de camionneurs.

Une étude prévoit une pénurie de camionneurs au Canada

L'étude signale qu'une telle pénurie pourrait mettre en péril l'ensemble du processus d'approvisionnement en biens de toutes sortes, au point de ralentir l'économie canadienne.

Le DOT débloque six millions $ pour les stationnements

Le Département des Transports (DOT) des États-Unis a annoncé un investissement de six millions de dollars afin d’augmenter la capacité des stationnements pour les véhicules commerciaux sur cinq autoroutes Inter-États

Votre chance de vous prononcer sur le manque de stationnements

Transports Canada travaille présentement de concert avec des partenaires de l’industrie afin de mesurer l’offre et la demande de stationnements pour les camions au Canada. Dans le cadre d’une approche en deux volets, les chercheurs feront premièrement un inventaire des stationnements pour camions présentement disponibles et de leur répartition à travers le pays. Ensuite, ils détermineront l’ampleur de la pénurie de stationnements par le biais d’un sondage auprès des camionneurs.