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Préoccupations à l’audience américaine sur les GES et adoption imminente pour le Canada

La réglementation sur l’efficacité énergétique et les émissions de GES pour les camions poids lourds et de poids moyen, telle que proposée par les États-Unis et sur le point d’être adoptée par le Canada, a fait l’objet d’une audience publique en Californie. Les représentants de l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis et de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) ont tenu cet événement afin de recueillir des commentaires sur leur proposition conjointe. Une audience avait également eu lieu le mois dernier à Chicago. Représentants du gouvernement et des agences environnementales, fabricants, flottes et autres organismes connexes se sont vu accorder chacun cinq minutes pour faire une déclaration publique sur la phase 2 du règlement proposé sur les émissions de GES, tel que décrit présentement. Un comité composé de hauts membres de l'EPA et la NHTSA était chargé d’écouter et de poser des questions de clarification.

Le gouvernement Harper instaure des normes strictes pour que les véhicules et les carburants soient moins polluants

La ministre de l'Environnement, Leona Aglukkaq, a annoncé aujourd'hui que le gouvernement Harper avait aligné de nouvelles normes qui visent les véhicules et les carburants sur celles des États-Unis, et ce, dans le but de réduire la pollution atmosphérique provenant des véhicules routiers, ce qui s'inscrit dans son engagement continu à améliorer la qualité de l'air pour la population canadienne. La réglementation du Canada sur les normes du groupe 3 imposera des normes strictes qui viseront les émissions de polluants atmosphériques produites par les nouveaux véhicules à passagers, les nouvelles camionnettes et certains véhicules lourds (dont les camions de livraison), et celles-ci entreront en vigueur dès l'année modèle 2017. Cette réglementation visera également à réduire les limites applicables à la teneur en soufre autorisée dans l'essence à partir de 2017, ce qui aligne les normes canadiennes sur celles des États-Unis.

L’ACC lance une consultation nationale avec les associations provinciales portant sur les futures technologies du camionnage

On s’attend à ce que l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis présente, quelque part en juin, sa proposition de règlement pour la deuxième phase de la réglementation sur les gaz à effet de serre (GES) pour camions lourds. Lorsqu’il sera entré en vigueur, ce règlement établira de nouvelles exigences pour les fournisseurs de camions lourds et de moteurs ainsi que pour les fabricants de remorques, visant à faire adopter certaines technologies par leur clientèle. Ces technologies permettront aux fournisseurs d’obtenir des crédits annuels qui mesureront leur niveau de conformité à la nouvelle réglementation sur les GES.

Réglementation sur les dimensions

Le Québec pourrait bientôt émettre un permis spécial permettant l’utilisation de grands trains routiers plus longs. Ce permis autoriserait la circulation d’un ensemble tracteur/semi-remorque ou d’un train double de type B dont l’empattement du tracteur est supérieur à 6,2 mètres, et permettrait donc l’utilisation d’ensembles d’une longueur hors tout de 27,5 mètres, comparativement à 25 mètres actuellement. En Ontario un tel permis est en place depuis le début de janvier 2015. Cet allongement laisserait de l’espace pour incorporer les technologies de réduction des émissions (génératrices, réservoir de DEF, système de post-traitement); il permettrait aussi l’aménagement de compartiments-couchettes plus appropriés à une gestion efficace de la réglementation sur les heures de service. «Présentement, s’ils veulent respecter la longueur hors tout maximale de 25 mètres pour les trains routiers de type B, les transporteurs doivent utiliser des tracteurs dont l’empattement varie de 5,6 à 5,8 mètres. Or, il est difficile d’installer toutes les technologies anti-pollution dorénavant requises et de bénéficier d’un compartiment-couchette de bonne dimension avec un tel empattement», explique Normand Bourque, coordonnateur des dossiers techniques et opérationnels pour l’Association du camionnage du Québec (ACQ). M. Bourque précise que cette modification n’a pas pour objectif d’augmenter la capacité de chargement ni en volume, ni en masse. «La longueur de caisse maximale (espace entre l’avant de la 1re remorque et l’arrière de la 2e) demeurerait à 20 mètres».

Le retrait provisoire de la règle de remise à zéro après 34 heures entre les mains du Sénat

Les camionneurs intéressés à savoir si la règle de remise à zéro après 34 heures de la Federal Motor Carrier Safety Administration (FMCSA) sera suspendue ou non ont porté leur attention vers le Sénat des États-Unis, après que la Chambre des représentants en ait adopté le projet de financement. Les représentants ont voté à 219 contre 206 en faveur du projet de loi de dépenses de 1,1 milliard de dollars, qui finance la majorité des dépenses du gouvernement américain au cours de l'exercice fiscal 2015, franchissant un pas de plus vers la suspension controversée de la règle de remise à zéro après 34 heures. Le projet de dépenses va couper le financement de l’application de la règle de remise à zéro, alors que la FMCSA étudie ses effets. La suspension de la remise à zéro est présentement en attente d’une décision du Sénat des États-Unis. La question met en cause la disposition de la règle 2013 sur les heures de service, qui oblige les chauffeurs à prendre deux périodes de repos entre 1h et 5h durant leur période de remise à zéro après 34 heures, et qui limite à une fois par semaine l’utilisation de la remise à zéro. Le retrait provisoire durerait jusqu’à ce que l’agence finisse l’étude ou jusqu’au 30 septembre de l’année prochaine, selon la dernière éventualité. Entretemps c’est la version antérieure de la remise à zéro, ne comprenant pas les restrictions mentionnées plus haut, qui serait en vigueur. Le changement améliorerait la productivité de l’industrie de deux pour cent immédiatement, selon la firme d’analyse FTR spécialisée dans l’industrie du camionnage, et la règle modifiée diminuera la productivité de 1,5 pour cent, si la question concernant les heures de sommeil se règle, ce qui constitue une amélioration de 50 points de base par rapport à la réglementation actuelle.

Acquisition, agrandissement et création d’emplois : le Fonds de solidarité FTQ soutient Tremcar dans sa croissance

Afin d'appuyer Tremcar dans sa croissance et son expansion dans le marché nord-américain, le Fonds de solidarité FTQ est heureux de confirmer un nouvel investissement de 20 millions de dollars dans cette entreprise montérégienne. Fondée en 1962, la compagnie basée à St-Jean-sur-Richelieu fabrique et commercialise des semi-remorques citernes en aluminium et en acier inoxydable pour les secteurs alimentaire, chimique, des produits secs (ciment, chaux) et des produits pétroliers. «Tremcar est le chef de file canadien dans le secteur des semis-remorques citernes, et parmi les principaux fabricants en Amérique du Nord. Avec une équipe de développement composée de 25 ingénieurs et techniciens, de nombreux brevets et huit usines des deux côtés de la frontière canado-américaine, l'entreprise est en excellente position pour poursuivre sa croissance en Amérique du Nord sous la direction de Jacques et Daniel Tremblay», a déclaré Jean Wilhelmy, vice-président principal, Aérospatiale, construction et services du Fonds de solidarité FTQ.

La nouvelle réglementation sur les émissions pourrait mener des équipementiers à la faillite

Si les décideurs politiques à Washington, chargés d’établir la prochaine ronde de règlements sur les émissions de gaz à effet de serre, n’agissent pas avec prudence, ils pourraient mener à la faillite de nombreux équipementiers et fabricants de remorques. C’est du moins le constat qu’a fait Don Moore à son retour de Washington D.C., où il a rencontré le comité d’ingénierie de la Truck Trailer Manufacturer Association (TTMA) ainsi que plusieurs représentants clés du gouvernement fédéral américain. M. Moore est directeur général de l’Association d’équipement de transport du Canada (AETC), qui est composée d’équipementiers et de fabricants de remorques. En gros, M. Moore affirme que la deuxième étape des normes d’émissions de gaz à effet de serre touche plus directement les plus importants fabricants d’automobiles et de camions, qui disposent d’un budget en recherche et développement considérable, pouvant soutenir les investissements nécessaires.

La ministre Raitt annonce une nouvelle réglementation concernant l’identification des marchandises dangereuses transportées

Lisa Raitt, ministre des Transports, a annoncé que la réglementation identifiant les marchandises dangereuses transportées sur les routes et les voies ferrées canadiennes sera harmonisée au Canada et uniformisée avec celle des États-Unis et des Nations Unies. Le nouveau règlement prévoira l'identification transfrontalière uniforme des marchandises dangereuses, ce qui éliminera le besoin de procéder à des interprétations et permettra au personnel d'urgence de mieux comprendre les risques que présentent les marchandises transportées, et ainsi, de prendre les mesures d'intervention appropriées. Les modifications servent à préciser l'utilisation de la plaque étiquette de danger afin d'identifier les livraisons de certaines classes de marchandises dangereuses, telles que les produits chimiques pour piscines, le propane et l'acétone dans les petits contenants. Elles introduisent également de nouvelles indications de danger réglementaires afin d'identifier les peroxydes organiques, les polluants marins et d'autres marchandises dangereuses transportées en quantités limitées.

La Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique harmonisent leur réglementation sur le camionnage

Le gouvernement de la Saskatchewan a approuvé une nouvelle réglementation sur le camionnage, combinant des règles entre la Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique par le biais d’un nouveau partenariat de l’Ouest. «Ces changements permettront à l'industrie d'accroître l'efficacité grâce à des coûts d'exploitation réduits et des formalités administratives réduites», a déclaré Don McMorris, ministre des Routes et de l’Infrastructure. «Ces modifications donnent à l’industrie plus d’options pour le transport de marchandises, en fonction des combinaisons tracteur/remorque et des dimensions internes.» L’objectif de la nouvelle réglementation est de rendre le camionnage interprovincial plus facile, plus efficace et plus rentable.

Transports Canada donne le feu vert à l’utilisation des rétreints

Transports Canada a donné le feu vert à l’utilisation des rétreints (boat tails), alors c’est maintenant aux provinces d’ajuster leur réglementation sur les normes de charges et de dimensions des camions, a déclaré l’Alliance Canadienne du Camionnage (ACC). En décembre 2013, la Norme de sécurité des véhicules automobiles du Canada 223 (NSVAC 223) a été modifiée pour permette aux compagnies de transport l’utilisation de différents designs de rétreints, une fois que la réglementation des provinces sera ajustée en conséquence. Cela signifie que les camionneurs peuvent maintenant employer des rétreints pleine longueur. Les rétreints sont des accessoires aérodynamiques installés à l’arrière des remorques, qui contribuent à réduire la résistance et les émissions de GES.