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L’Ontario songe à durcir la formation des chauffeurs commerciaux

Le ministère des Transports de l'Ontario (MTO) et le ministère de la Formation et des Collèges et Universités (MFCU) proposent de jouer un rôle clé dans la formation, l’évaluation et l’accréditation des chauffeurs de camion, tout cela afin de freiner la hausse des «usines à permis» qui dispensent une formation inférieure à la norme. Les écoles qui facturent moins de 1000$ pour les programmes de formation des chauffeurs commerciaux sont en mesure d’éviter les règlements provinciaux, mais le gouvernement de l’Ontario cherche à combler cette lacune et a ajouté une nouvelle proposition au Registre de la réglementation de l’Ontario, invitant le public à émettre ses commentaires. Un programme de formation des chauffeurs approuvé par le gouvernement coûte environ 8 000$. «La mise en place d’une formation obligatoire, combinée aux exigences d’évaluation, vise à assurer la formation adéquate des chauffeurs de camions commerciaux avant qu’ils n’obtiennent leur permis», indique le nouvel affichage au Registre de l’Ontario. L’Ontario propose trois types de formation obligatoire pour les débutants, soit par un collège privé d’enseignement professionnel, un collège d'arts appliqués et de technologie de l'Ontario ou une autorité reconnue par le Programme de certification des chauffeurs du MTO. Dans le cadre de sa proposition, le MTO indique également vouloir mettre à jour l'objet des tests écrits pour tous les permis de classe commerciale. Les nouvelles normes devraient être publiées d’ici l’été 2016. Les fournisseurs de formation auront environ un an pour développer leur programme d'études et obtenir les approbations nécessaires.

La FMCSA maintiendra un taux de 50 pour cent des tests antidopage aléatoires en 2015

La Federal Motor Carrier Safety Administration (FMCSA) a annoncé que le taux minimum annuel de tests antidopage aléatoires pour les employés occupant des postes critiques pour la sécurité, y compris les chauffeurs de semi-remorques et d’autobus, demeurerait de 50 pour cent en 2015. Cette décision de l’organisme s’appuie sur des données provenant de résultats de tests en laboratoire sur le dépistage de substances dans l’industrie du transport routier, sur le sondage de 2012 sur les tests de dépistage des stupéfiants et de l’alcool, ainsi que sur des recherches supplémentaires démontrant que : Les taux de tests positifs suivant un premier résultat positif ont augmenté de 4,1 pour cent entre 2011 et 2012; Les taux de tests positifs à la suite de soupçons raisonnables ont continué d’augmenter de façon draconienne, passant de 5,6 pour cent en 2010 à 15,7 pour cent en 2011, et à 37,2 pour cent en 2012, marquant une augmentation de plus de 500 pour cent en trois ans;