Uber

UberFreight se lance en affaires

Vous ne pouvez pas dire que vous ne l’aviez pas vu venir. Uber, l’entreprise de mise en contact d'utilisateurs avec des chauffeurs, fait son entrée dans le secteur du camionnage lourd. Le service d’appariement des charges UberFreight a ouvert son portail d’affaires le 27 décembre dernier. L’entreprise est restée discrète sur ses activités jusqu’à présent, mais vous pouvez vous inscrire sur le site web en tant que transporteur ou expéditeur. Uber n’a pas encore répondu à notre demande d’information, mais les premiers rapports indiquent que l’entreprise va commencer ses activités avec des transporteurs à travers le continent et recueillir des données techniques et de conduite. Ces données serviront ensuite au développement du projet de camionnage autonome connu sous le nom Otto, que Uber a acheté pour 680 millions de dollars l'année dernière.

Amazon développe une application de type Uber pour les camions

Amazon fait son entrée dans l’industrie du camionnage de manière peu subtile. Le géant de la vente au détail a fait l’acquisition de milliers de camions (et de quelques avions) et la semaine dernière, nous avons appris qu’Amazon travaille à l’élaboration d’une application de type Uber qui reliera les camions aux clients, et les personnes de l’intérieur de l’industrie s’attendent à ce qu’elle soit opérationnelle d’ici l’été prochain. L’application vise à éliminer le rôle des courtiers indépendants et les chauffeurs seront payés à la commission. Pas une semaine ne passe sans qu’Amazon Inc. ne fasse les manchettes. L’entreprise vient tout juste d’annoncer qu’elle ouvrira des magasins de détail appelés Amazon Go sans caisse enregistreuse à la sortie. Les clients peuvent scanner leurs achats à l’aide de leur téléphone et les frais seront automatiquement portés à leur compte Amazon. Selon la source d’actualités web www.businessinsider.com, la nouvelle application de type Uber «offrira des prix et des itinéraires en temps réel, de même que des fonctionnalités personnalisées comme des recommandations de relais routiers et des suggestions de 'circuits' de chargements à ramasser et à livrer. Elle pourrait également comporter des options de suivi et de paiement pour accélérer l'ensemble du processus d'expédition.»

Un service de camionnage sur demande souhaite devenir le Uber de l’industrie

TugForce espère devenir le Uber de l’industrie du camionnage. La plateforme en ligne sera officiellement lancée en mai 2016, en tant qu’entreprise de technologie en démarrage spécialisée dans les services de camionnage sur demande pour expéditeurs commerciaux. TugForce fournira une plateforme aux camionneurs de partout à travers le monde pour afficher leur disponibilité et éliminer les longues distances parcourues sans chargement. Souvent, les chauffeurs se rendent à une destination avec un chargement et reviennent ensuite à vide, ce qui occasionne des pertes de temps et d’argent. Les expéditeurs pourront maintenant tirer avantage des camions qui ont terminé la livraison de leur cargaison initiale en faisant appel à eux pour livrer une seconde cargaison sur le chemin du retour. Cela évite les milles à vide, et les chauffeurs seront payés pour un voyage qu’ils auraient autrement dû financer eux-mêmes.

Les babillards de cargaisons de type Uber n’impressionnent pas les vétérans de l’industrie

L’un des plus anciens et importants fournisseurs de services d’appariement de cargaisons au Canada a exprimé son désaccord face à la manière dont certains babillards de cargaisons, établis depuis longtemps, ont été dépeints plus tôt ce mois-ci. Tout récemment, VentureBeat.com a relaté les débuts de Truckloads Marketplace, un service d’appariement de cargaisons web et pour téléphone intelligent. Dans une entrevue accordée au portail d’information VentureBeat.com, le président et fondateur de Trucker Path, société mère de Truckloads Marketplace, a comparé les autres babillards de cargaisons à Craiglist.com, qualifiant leur interface d’ennuyeuse, n’offrant pas des renseignements comme les pointages de crédit, les renseignements sur les assurances et autres détails montrant que les courtiers et les transporteurs sont bel et bien en règle. Karen Campbell-Jones, directrice des communications et du marketing de TransCore Link Logistics, n’a pas tardé à réagir. «Nous disposons de solides renseignements sur les pointages de crédit, sur les assurances et sur les permis. En fait, nous n’autorisons personne sur Loadlink ne respectant pas nos exigences strictes. Nous avons également un processus de plaintes et nous évincerons quiconque ne se conforme pas.»