Cinq façons pour les camionneurs d’identifier la traite de personnes

Les trafiquants sont connus pour commettre leurs crimes le long des corridors routiers, dans les relais routiers et dans de nombreux endroits fréquentés par les camionneurs. Cela place donc les camionneurs dans une position idéale pour identifier et signaler ces crimes, ce qui, ultimement, peut aider les victimes à s’échapper.

Voici cinq signes avant-coureurs identifiés par des organismes tels que Truckers Against Trafficking Canada, Trucking Human Resources Sector Council Atlantic et la Fédération canadienne des femmes du camionnage :

1. Trafic inhabituel dans les relais routiers

Les camions poids lourds vont et viennent dans les relais routiers à toute heure du jour et de la nuit. Mais lorsque des véhicules de tourisme arrivent et que plusieurs personnes – généralement des filles – en sortent et commencent à marcher d’un camion à l’autre, c’est signe qu’il pourrait y avoir un problème. On peut dire la même chose si un véhicule dépose une personne devant un camion et la reprend 15 à 20 minutes plus tard.

2. Radio CB et feux clignotants

Les proxénètes ont besoin de clients, et l’un des moyens de faire de la publicité est de bavarder sur la radio CB et de mentionner le terme «compagnie commerciale». Les véhicules font également clignoter leurs feux pour signaler l’emplacement d’un «acheteur».

(photo : iStock)

3. Maisons et entreprises aux mesures de sécurité inhabituelles

Les serrures et les caméras de sécurité sont monnaie courante partout où des marchandises sont livrées, mais les trafiquants prennent souvent des mesures de sécurité inhabituelles pour dissimuler leurs activités. Surveillez les fenêtres barrées ou couvertes, les fils barbelés, les caméras extérieures couvrant plusieurs angles et les bâtiments dont l’entrée est située dans une ruelle – surtout si ces mesures semblent déplacées par rapport à leur environnement.

4. Signes de contrôle

Les victimes de la traite de personnes sont étroitement contrôlées. Faites attention aux personnes qui ne semblent pas avoir de papiers d’identité, qui ne sont pas autorisées à parler pour elles-mêmes ou qui ne semblent pas savoir où elles se trouvent. Elles peuvent également porter des vêtements inappropriés pour la saison.

5. Signes physiques de la traite

Les victimes peuvent parfois être identifiées par des signes physiques tels que des tatouages qui indiquent la «propriété» d’un trafiquant particulier, ainsi que des ecchymoses. Elles peuvent également montrer des signes de détresse, pleurer ou avoir peur des personnes qui les accompagnent.

Un danger immédiat ou un crime en cours peut être signalé en appelant le 9-1-1. Mais n’approchez pas directement les trafiquants. C’est non seulement dangereux pour vous et pour les victimes, mais cela pourrait aussi avoir une incidence sur les poursuites éventuelles contre les trafiquants.

Vous pouvez obtenir plus d’informations en appelant la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes au 1-833-900-1010.

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