Québec conclut une entente de principe avec les ingénieurs de l’État

Après des mois d’épisodes de grève, les ingénieurs de l’État et le gouvernement du Québec en sont arrivés à une entente de principe.

L’Association professionnelle des ingénieurs du Gouvernement du Québec (APIGQ) représente plus de 1 770 membres, dont un grand nombre sont affectés à la surveillance et à la supervision des chantiers routiers du ministère des Transports.

Chantier d’asphaltage avec machinerie lourde et travailleurs portant dossard.
Certains chantiers auraient subi des retards en raison des épisodes de grève. (Photo : Bitume Québec)

Les conditions salariales et le maintien à l’interne de l’expertise des ingénieurs de l’État étaient au cœur du litige et, selon les ministres Sonia LeBel (Trésor) et François Bonnardel (Transports), la dernière offre du gouvernement répondrait à ces attentes, « faisant ainsi de la fonction publique québécoise un employeur de choix », disent-ils par voie de communiqué.

Le syndicat des ingénieurs n’a pas encore commenté cette entente dont le contenu demeure confidentiel jusqu’à ce qu’il soit éventuellement entériné par les membres.

« Un travail important a été réalisé par les deux parties dans les dernières semaines afin d’en arriver à cette entente de principe et je tiens à les remercier », a déclaré la ministre LeBel.

De son côté, François Bonnardel assure que l’entente permettra un rattrapage significatif pour les ingénieurs de l’État, assurant une compétitivité sur le marché du travail.

« Les ingénieurs jouent un rôle fondamental pour l’économie et le bon fonctionnement de nos chantiers et je tiens à les remercier pour leur travail », a commenté le ministre des Transports.

Si l’entente de principe devait passer au stade de convention collective, les entreprises impliquées dans les chantiers routiers – transporteurs de matières en vrac, producteurs de bitume, entrepreneurs, etc.  – pousseront un grand soupir de soulagement.

En effet depuis le début des moyens de pression, diverses associations ont demandé haut et fort que les parties s’entendent, disant craindre des retards importants sur des chantiers majeurs et la perte de personnel qualifié en cette ère de pénurie de main-d’œuvre.

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