La grève des ingénieurs de l’État commence à causer des fermetures de chantiers routiers

Bitume Québec estime que la grève illimitée des ingénieurs de l’État risque d’entraîner des dommages collatéraux majeurs pour l’ensemble de l’économie du Québec si ce conflit perdure et ne trouve pas d’issue à brève échéance.

L’association dit déplorer que trois chantiers d’importance aient déjà dû être stoppés en raison de cette grève des ingénieurs, chargés de surveiller l’avancement des travaux.

Le moment ne pourrait être plus mal choisi puisque les levées de restriction de charge à l’industrie du camionnage suite à la période de dégel ont commencé à s’appliquer dans le sud du Québec le 6 mai et ce sera le cas sur l’ensemble du territoire d’ici quelques jours (le 20 mai).

Pour Bitume Québec, cette période durant laquelle les chaussées récupèrent leur capacité portante rassemble les conditions essentielles et idéales au lancement des chantiers. Le groupement craint que les délais de départ de centaines de chantiers engendrent pour chaque jour perdu des retards coûteux sur le reste de la saison.

Le réseau routier représente rien de moins que « l’épine dorsale de l’économie qui est déjà lourdement affectée par les soubresauts de la chaîne d’approvisionnement et de brusques augmentations de prix et tarifs de toute nature, sans compter les problème de rareté de main d’œuvre », dit le regroupement par voie de communiqué.

Bitume Québec enjoint les parties impliquées dans la négociation de faire appel sans délai à un médiateur spécial afin d’arriver à un terrain d’entente.