Lock-out au port de Québec

Depuis hier midi, les débardeurs du port de Québec sont en lock-out.

Les travailleurs membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) s’étaient prononcés à 98,5 % à la fin août pour des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.

Vue de dos d’un débardeur avec walkie-talkie devant un bateau porte-conteneurs.
(Photo : Société des arrimeurs du Québec)

L’employeur, la Société des arrimeurs de Québec, les a pris de vitesse en décrétant ce lock-out. Malgré les plans de contingence que ce dernier dit vouloir mettre en place, l’arrêt de travail aura inévitablement un impact sur les activités des entreprises de camionnage qui desservent le port de Québec.

Dominic Cordeau, conseiller syndical du SCFP, estime que la Société des arrimeurs de Québec nuit à l’économie locale en agissant ainsi. «Nous croyons toujours que la solution à nos différends se trouve à la table de négociation», ajoute-t-il.

Les parties sont en pourparlers depuis le mois de juin 2022. Les discussions achoppent sur l’horaire, soit des quarts de travail de 12 heures. Les syndiqués refusent ce type d’horaire, au nom de l’équilibre entre le travail et la vie personnelle.

Des rencontres entre les parties sont prévues en octobre.

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