Vote de grève des débardeurs du port de Québec

Réunis en assemblée générale, les débardeurs du port de Québec ont voté à 98,5 % pour que soient mis en place des moyens de pression, pouvant aller jusqu’à la grève.

Celle-ci pourrait être déclenchée dès le 11 septembre et affecter les activités de camionnage intermodal de la région.

Travailleur en combinaison orange et portant casque de sécurité sur un quai du port de Québec.
Il y a pénurie de main-d’œuvre au port de Québec. (Photo : Port de Québec)

Selon un communiqué de presse émis par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP, affilié à la FTQ), ce serait les horaires de travail – des quarts de 12 heures – qui bloqueraient les négociations avec l’employeur, la Société des arrimeurs de Québec.

«Nos membres ne veulent pas d’horaires de ce type, car ils veulent protéger l’important équilibre entre le travail et la vie personnelle», a déclaré Dominic Cordeau, conseiller syndical du SCFP.

Selon M. Cordeau, il y a pénurie de personnel au port de Québec mais il refuse que ce fardeau repose sur les seules épaules des débardeurs.

«Ce n’est pas en diminuant la qualité des conditions de travail que l’on va attirer plus de main-d’œuvre et les membres sont mobilisés à ce sujet», a-t-il ajouté.

De nouvelles rencontres entre les parties sont prévues en septembre.

Le SCFP représente également les débardeurs du port de Montréal, qui ont aussi été impliqués dans un conflit de travail l’an dernier.

Le port de Québec est le plus ancien au pays. En 2021, le tonnage de marchandise qui y a été manutentionnée a augmenté de 4,8 % par rapport à 2020. Avec 28,3 millions de tonnes de marchandise, 2021 a été la quatrième plus importante année de son histoire en volume.

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