La carboneutralité est notre responsabilité à tous, dit le président de Volvo Trucks

Roger Alm est au sommet de la pyramide du Volvo Trucks. En début de semaine, il s’est adressé à un groupe de journalistes nord-américains de camionnage dans le tout nouvel édifice World of Volvo à Göteborg, en Suède. Au menu : une mise à jour des dernières réalisations de Volvo Trucks et ses visées en matière de décarbonation.

D’emblée, M. Alm a rappelé qu’à l’échelle mondiale, 14% des émissions de CO2 proviennent du transport en général, et 7% sont produites par le transport routier.

«Nous devons atteindre certains objectifs. D’ici 2040, 100% de notre production doit être zéro émission, et nous devons réduire nos émissions de CO2 de moitié d’ici 2030.»

Volvo fait de bons progrès, constate Roger Alm. Le fabricant offre présentement six modèles de camions tout électriques à l’échelle mondiale, y compris le VNR en Amérique du Nord, et deux autres s’ajouteront bientôt.

«Mais nous devons offrir d’autres options que les camions électriques à batterie», a expliqué le président de Volvo Trucks, rappelant les trois piliers de décarbonation sur lesquels la compagnie compte s’appuyer pour atteindre ses objectifs : les batteries, l’hydrogène et les moteurs à combustion.  Volvo a d’ailleurs récemment conclu un partenariat avec Westport Fuel System, société de la Colombie-Britannique qui fabrique un moteur à combustion interne à haute pression et injection directe alimenté à l’hydrogène.

Roger Alm a souligné que jamais dans son histoire Volvo n’avait autant investi dans la recherche et développement qu’aujourd’hui. À l’échelle mondiale, Volvo compte sur un réseau de 2 300 points de service dans plus de 150 pays. Aujourd’hui, plus de 1,2 million de camions Volvo sillonnent les routes de la planète.  

En 2022, Volvo a vendu un nombre record de 147 421 camions, puis 147 252 camions en 2023. «Chaque camion est important parce que derrière chacun, il y a un client», de dire M. Alm.

«La carboneutralité est notre responsabilité à tous », a-t-il lancé, ajoutant que l’entreprise doit offrir des technologies plus durables, mais aussi réduire les émissions de CO2 de ses usines et de ses concessionnaires.

«Le plus important, c’est ce que nous allons léguer à la prochaine génération. Veut-elle savoir quels types de camions que nous conduirons? Quel en sera le coût total de possession ? Quelle autonomie auront ces camions? Cela ne les intéresse pas du tout. Ce qui les intéresse, c’est ce que nous allons leur offrir pour l’avenir.»