Le budget Girard devra prévoir plus d’argent pour les routes, plaide Bitume Québec

Le rapport de la vérificatrice générale sur le piteux état de nos routes n’est pas tombé dans l’oreille de sourds chez Bitume Québec.

L’organisation qui regroupe des professionnels de l’industrie du pavage a publié un communiqué dans lequel elle exhorte le ministre des finances du Québec, Eric Girard, « à faire preuve de vision et d’audace » en matière d’investissements routiers, lorsqu’il déposera son budget le 21 mars.

Président et vice-président de Bitume Québec à une table de conférence de presse.
Le président de Bitume Québec, Tytus Zurawski et le vice-président, Serge Lefebvre, ont passé au crible le récent rapport de la vérificatrice générale du Québec traitant de l’état du réseau routier québécois. (Photo : Groupe CNW/Bitume Québec)

Citant le rapport de la vérificatrice, Bitume Québec souligne que « les chaussées sont vulnérables aux changements climatiques et que 50 % de ce réseau est en mauvais état. »

Le président de Bitume Québec, Tytus Zurawski, croit que les autorités gouvernementales doivent faire preuve de clairvoyance en s’efforçant d’investir davantage « afin de stopper l’usure et la dégradation prématurée des chaussées dont l’indice de santé est encore soumis à une pression à la baisse. »

Le groupe admet que des efforts ont été faits en matière d’investissements routiers mais estime néanmoins qu’il faudra faire beaucoup plus pour réduire le déficit de maintien d’actifs, déficit dont les coûts de correction ne vont aller qu’en augmentant.

« Chaque dollar investi en adaptation permet d’éviter en moyenne entre 13 et 15 dollars en dommages directs résultant de sinistres et en dommages indirects pour l’économie », ajoute M. Zurawski.

Bitume Québec suggère par ailleurs que le gouvernement Legault adopte le concept des investissements récurrents en matière d’entretien préventif, comme cela se fait en Ontario et dans plusieurs états du nord-est américain, dit-elle.

« Notre réseau routier national représente l’épine dorsale de l’économie du Québec et de la croissance des régions », conclut le président de Bitume Québec.

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