Menace d’arrêt de travail dans le secteur ferroviaire canadien

Les tensions sont à la hausse entre la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) et les transporteurs Canadien National et Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) depuis l’expiration, le 31 décembre 2023, de trois conventions collectives majeures.

Ces conventions touchent environ 9 300 travailleurs.

Train du CP
(Photo : CPKC)

« Le CN et le CPKC cherchent à éliminer de nos conventions collectives toutes les dispositions relatives au repos. Ces articles sont essentiels à la sécurité ferroviaire puisqu’ils permettent aux travailleurs de mieux gérer leur niveau fatigue. Nous souhaitons éviter un conflit de travail, mais la sécurité de nos membres et du public est non-négociable », a affirmé le président national de Teamsters Canada, François Laporte.

« Les chemins de fer canadiens ne se soucient pas des chaînes d’approvisionnement, des agriculteurs ou des petites entreprises. Ils se soucient de leurs résultats financiers et de presser tout ce qu’ils peuvent de leurs employés. S’ils doivent provoquer un arrêt de travail pour atteindre leurs objectifs, ils n’hésiteront pas », a ajouté le président de la CFTC, Paul Boucher.

Les négociations sont au point mort. Le CN et CPKC ont tous deux déposé un avis de différend auprès du gouvernement du Canada, jusqu’à ce que des conciliateurs puissent être nommés.

Les Teamsters font valoir que, selon le Code canadien du travail, un arrêt de travail peut survenir dès 81 jours après la nomination des conciliateurs fédéraux. Cela pourrait donc mener à un conflit, grève ou lock-out, dès le mois de mai.

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