Ottonomy dote ses robots de livraison de casiers

Ottonomy, une entreprise fondée sur un réseau de robots de livraison, cherche à transformer les livraisons hyperlocales en faisant appel à un entrepôt de stockage mobile contrôlé de manière autonome.

Une cinquantaine de ces quatre-roues SAE de niveau 4 font déjà la navette entre les aéroports, les restaurants à service rapide, les casinos et les campus universitaires aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Espagne. En partenariat avec Harbor Lockers, des casiers de rangement ont été ajoutés aux types de carrosseries disponibles.

«Il ne s’agit pas seulement de livraisons de nourriture», a déclaré le fondateur et PDG d’Ottonomy, Ritukar Vijay, lors d’une conférence de presse au Consumer Electronics Show. La relation avec Harbor ouvre la voie à une collaboration avec Home Depot, Best Buy, UPS, DoorDash et d’autres, tandis que les utilisateurs déverrouillent les portes des casiers à l’aide d’une application connexe. En dehors des heures de pointe, les configurations pourraient prendre en charge des systèmes de livraison de pair-à-pair, comme un Uber pour les colis, a-t-il expliqué.

(Photo : John G. Smith)

Aussi petits que puissent paraître ces véhicules de la taille d’un panier d’épicerie par rapport à un camion commercial, le marché de la livraison hyperlocale devrait valoir 3,6 billions $ US d’ici 2027, et on prévoit un taux de croissance annuel moyen de 17,9 %, a indiqué M. Vijay. Et seule une poignée d’acteurs majeurs tels que Starship Technologies sont impliqués dans les livraisons robotisées.

Différents styles de carrosserie seront également nécessaires pour répondre à des applications variées. Une autre nouvelle configuration permettra de distribuer de l’eau froide.

«Il est impossible d’offrir une taille unique», a affirmé M. Vijay. «Des entreprises différentes ont des besoins différents.»

Les robots fonctionnent avec une charge de cinq heures

La plateforme Ottonomy est dotée de quatre roues motrices et directrices, et se déplace à une vitesse d’environ 16 km/h. Bien qu’il ne puisse pas franchir de marches, il est équipé pour franchir des trottoirs de 10 cm ou emprunter n’importe quel itinéraire conforme à la loi ADA (Americans with Disabilities Act). Une suspension active permet d’éviter que le robot de 250 livres ne se renverse.

Leurs batteries entièrement chargées ont une autonomie de cinq à six heures et se rechargent en 70 minutes environ. Mais l’échange de batteries s’est avéré être un modèle plus efficace, assurant une autonomie de sept à huit heures avec une seule charge.

«Lorsque ces robots effectuent un service de livraison, ils sont complètement autonomes», a souligné M. Vijay.

Mais cela demande un peu de travail. Le robot a été livré avec une télécommande à la conférence de presse. Toute zone desservie par les unités doit être définie par un périmètre virtuel. Par la suite, les cartes se mettent continuellement à jour.

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