18 au 24 mars : semaine québécoise de prévention de la conduite avec facultés affaiblies

C’est une première au Québec, parrainée par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Du 18 au 24 mars se déroule la Semaine québécoise de prévention de la conduite avec les facultés affaiblies.

La conduite avec les facultés affaiblies est l’une des principales causes d’accident au Québec. Chaque année en moyenne, 200 personnes sont blessées gravement et 85 décès surviennent en raison de l’alcool au volant, ce qui représente 25 % des décès de la route.

Verre d’alcool brisé avec clés de véhicule
(Photo : Pixabay)

Par ailleurs, au cours des dernières années, le nombre moyen d’infractions criminelles en lien avec l’alcool ou la drogue a été d’environ 12 500 annuellement.

Les camionneurs ne sont pas à l’abri des erreurs de jugement, comme l’indique le texte dont le lien apparaît au bas de cette page.

D’ailleurs, lors de l’opération Roadcheck du 14 au 16 mai, les contrôleurs routiers porteront une attention particulière à la présence d’alcool ou stupéfiants dans les camions qu’ils inspecteront.

Dossier criminel

« En plus d’être risqué, conduire sous l’effet de l’alcool ou de la drogue est criminel », souligne par ailleurs la SAAQ. Un chauffeur de camion qui a un casier judiciaire risque fort de se faire refuser l’entrée aux États-Unis et de voir ses demandes d’embauche être déclinées par la plupart des transporteurs sérieux.

Encore aujourd’hui, une proportion importante de conducteurs déclare conduire même après avoir consommé de l’alcool. Selon un sondage réalisé en mars 2023, 43 % des conducteurs québécois ont déclaré avoir conduit un véhicule après avoir pris au moins une consommation d’alcool dans les quatre heures précédant leur départ.

« La Semaine québécoise de prévention de la conduite avec les facultés affaiblies est un excellent moment pour honorer la mémoire des victimes et pour rappeler aux conducteurs de prendre leurs responsabilités et de ne pas conduire sous l’effet de l’alcool ou de la drogue », a déclaré Éric Ducharme, président-directeur général de la SAAQ.

« Il s’agit d’un comportement risqué, dangereux, mais surtout évitable! Nous avons tous un rôle à jouer pour contrer ce problème. Ensemble, nous pouvons diminuer le nombre de personnes blessées et de décès sur les routes du Québec », ajoute-t-il.

Donnez votre avis

Vos données ne seront ni publiées, ni partagées.

*