Les infractions liées à l’alcool et aux drogues sont en hausse chez les camionneurs

Le nombre de camionneurs nord-américains qui échouent aux tests de dépistage de l’alcool et des drogues est en hausse, si l’on compare les totaux de mars des trois dernières années.

Selon le programme Drug and Alcohol Clearinghouse de la Federal Motor Carrier Safety Administration (FMCSA), les employeurs et les médecins examinateurs ont signalé 5 258 tests de dépistage des drogues positifs en mars 2022, contre 4 723 au cours du même mois l’année précédente et 4 234 en mars 2020. Par ailleurs, 929 camionneurs ont refusé de se soumettre à un test de dépistage en mars dernier, contre 721 en mars 2021 et 604 en mars 2020.

En ce qui concerne les infractions liées à l’alcool, 88 chauffeurs ont échoué un test de dépistage, notamment en raison d’un taux d’alcoolémie égal ou supérieur à 0,04, contre 82 en mars 2021 et 53 en mars 2020. Vingt-huit camionneurs ont refusé de se soumettre à un alcotest, ce qui correspond essentiellement aux 32 cas signalés en mars 2021 et aux 29 cas signalés en mars 2020.

La marijuana reste la drogue de prédilection des camionneurs qui échouent à un test de dépistage. Un métabolite de la marijuana a été identifié dans 10 276 tests de dépistage des drogues positifs depuis la création du programme Drug and Alcohol Clearinghouse en septembre 2019, soit près de quatre fois plus que les tests ayant permis d’identifier un métabolite de la cocaïne (2 696 tests), suivis par la méthamphétamine (1 462) et l’amphétamine (1 418).

Bien que le Canada ait légalisé le cannabis récréatif en octobre 2019, les camionneurs transfrontaliers sont toujours régis par les règles américaines qui interdisent le cannabis dans le cadre des programmes de dépistage des drogues en milieu de travail.

Un total de 102 camionneurs canadiens ont commis des infractions en lien avec la consommation d’alcool et de drogues en mars, et ce nombre s’élève à 2 241 depuis la création du programme Drug and Alcohol Clearinghouse en septembre 2019.

Les données comparatives sur les chauffeurs canadiens n’ont pas été rapportées les années précédentes.

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