Les travailleurs de l’usine de camions Navistar de Chatham reçoivent un avis de licenciement
CHATHAM, Ontario – Décidemment, ça ne va pas très bien pour les manufacturiers canadiens de camions ces temps-ci.
Après l’annonce de l’élimination de la marque de camion Sterling par Daimler, entraînant la fermeture de l’usine de St-Thomas en Ontario, voilà qu’un rival, Navistar, annonce qu’il mettra à pied près de la moitié de ses effectifs à son usine de Chatham. Les travailleurs touchés par cette annonce viennent de recevoir leur avis de licenciement.
Selon CBC/Radio-Canada, 450 travailleurs, employés de bureau et cadres rattachés à l’usine ce camions et de moteurs International seront officiellement mis à pied le 31 janvier 2009.
Rappelons qu’une centaine d’autres travailleurs de la même usine avaient été remerciés plus tôt cette année.
À la suite de la fermeture annoncée de Sterling, un porte-parole de Navistar avait indiqué aux médias que la compagnie n’entrevoyait pas ralentir la cadence ou mettre fin à ses activités de production à Chatham, et que par conséquent elle ne procèderait pas à des coupures de personnel.
Mais, les faibles volumes de fret jumelés à la décrépitude de l’économie américaine mettent du plomb dans l’aile des constructeurs canadiens de camions voués à l’exportation, obligeant les manufacturiers à réduire considérablement leur production.
Le représentant du Syndicat canadien des travailleurs unis de l’automobile, Joe McCabe, affirme que les constructeurs de camions d’ici sont cependant en meilleure posture que certains concurrents de l’extérieur du pays pour affronter la tourmente. Il espère ainsi que ces mises à pied ne seront que temporaires.
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