Pneus simples: une plus grande flexibilité d’utilisation
Le Groupe de travail canadien sur les poids et dimensions des véhicules a ajouté une nouvelle clause à son protocole d’entente qui offre une plus grande flexibilité aux transporteurs canadiens dans le choix des pneus simples à bande large et des pneus jumelés pour remorques.
Suivant une annonce similaire faite par la Province de l’Ontario, le Conseil des ministres responsables des transports et de la sécurité routière s’est entendu pour modifier les normes nationales de poids et dimensions touchant les largeurs de voie (track width) des essieux des pneus simples à bande large.
Selon le précédent protocole d’entente, la largeur de voie – la largeur entre le flanc externe des pneus mesurée à n’importe quel point au-dessus du point le plus bas de la jante – des essieux de remorque munis de pneus jumelés devait être au minimum de 2,5 mètres. Les essieux de remorque des années-modèle 2009 ou plus récents munis de pneus simples à bande large devaient présenter une largeur de voie de 2,3 mètres au minimum, alors que la largeur de voie de tous les essieux des remorques d’année-modèle 2010 ou plus récente devait être de 2,5 mètres au minimum.
L’Alliance canadienne du camionnage a fait remarquer que cette situation faisait en sorte que, pour satisfaire aux nouvelles exigences, une remorque pourvue de pneus simples à bande large devait être dotée d’un essieu plus large, nuisant ainsi à la capacité des transporteurs d’interchanger des pneus simples et des pneus jumelés afin de maximiser la charge utile.
Donc, dorénavant, la largeur de voie minimale requise pour les remorques munies de pneus simples construites en 2010 ou après sera de 2,45 mètres au minimum, et la largeur de voie pour les remorques munies de pneus jumelés restera à 2,5 mètres. Les remorques construites en 2010 ou après et qui sont converties pour passer des pneus jumelés aux pneus simples seront en outre soumises à de nouvelles règles d’étiquetage.
«La nouvelle clause épargnera des maux de tête majeurs et des coûts importants à plusieurs transporteurs », de commenter David Bradley, chef de la direction de l’Alliance canadienne du camionnage.
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