Cellulaire au volant
Selon une étude réalisée par Network of Employers for Traffic Safety (NETS), les entreprises qui appliquent l’interdiction de l’utilisation du téléphone cellulaire au volant ont des taux inférieurs d’accidents comparativement à d’autres entreprises qui ont instauré des politiques moins sévères à cet effet.
L’étude, couvrant 45 entreprises, 400 000 véhicules et 8 milliards de milles parcourus, indique que les entreprises avec les taux les plus bas d’accidents sont également plus susceptibles d’appliquer une interdiction totale de parler au cellulaire et d’envoyer des SMS au volant. De plus, plusieurs étaient aussi plus susceptibles de mettre fin au contrat d’un chauffeur pour violation de cette politique.
Par ailleurs, plus d’une douzaine d’entreprises qui se retrouvent en fin du classement avaient une certaine politique concernant les téléphones cellulaires, mais ne mettent pas fin au contrat d’un chauffeur pour violation de cette politique.
«Pour la première fois, nous avons la preuve que la combinaison d’une politique forte en matière de cellulaire au volant et des conséquences strictes se résultent en des taux d’accidents plus faibles », a déclaré Bill Windsor, président de NETS.
Signalons toutefois que cette étude contredit un récent rapport de la Highway Loss Data Institute à Arlington, en Virginie. Ce rapport indique que de telles lois ne font pas baisser les taux d’accidents et, qu’en fait, certains taux d’accidents ont tendance à augmenter lorsqu’une telle interdiction est appliquée. Les conclusions sont fondées sur des comparaisons de taux d’accidents dans quatre États avant et après que l’interdiction d’envoyer des textos au voilant ait été adoptée.
Les partisans de l’interdiction de l’utilisation du téléphone cellulaire au volant, notamment le secrétaire américain aux Transports Ray, LaHood, ont qualifié cette étude trompeuse.
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