Plus d’espace dans les cabines : une nécessité
Les camions ont besoin de plus d’espace. Non pas en matière d’espaces de stationnement, mais plutôt à l’intérieur de la cabine pour ajouter par exemple des dispositifs tels que des groupes auxiliaires de bord (génératrices).
Et aussi en matière d’espace derrière la cabine pour permettre aux chauffeurs de trains de type B d’avoir à leur disposition des couchettes qui ont une taille décente.
Voilà une recommandation de la l’Alliance canadienne du camionnage (ACC) qui s’adresse à ceux qui mettent en place les règles concernant les poids et les dimensions.
Officiellement, l’ACC demande à la National Vehicle Weights and Dimensions Task Force de modifier le protocole d’entente national sur les configurations de camions.
Dans le cadre de la réglementation actuelle, la longueur de la boîte est limitée à 20 mètres (de devant de la première remorque jusqu’à l’arrière de la seconde) et la longueur totale est limitée à 25 mètres.
Précisons que lorsque la longueur maximale des remorques est utilisée, il ne reste seulement que cinq mètres pour la cabine. À peine suffisant même pour une cabine de ville.
De ce fait, si le gouvernement veut encourager les flottes de camions à adopter des technologies de réduction des gaz à effet de serre, comme des groupes auxiliaires d’appoint et des trains de type B, il convient de laisser des fabricants de camions de concevoir ces derniers de manière appropriée.
« Le poids des camions et les règlements en vigueur concernant les dimensions continuent de bien servir l’industrie», indique David Bradley, chef de la direction de l’ACC. « Toutefois, comme toute autre chose, ils ont besoin d’être modifiés de temps à autre afin de les moderniser. »
« Les modifications proposées par l’ACC en ce qui concerne les normes nationales pour les trains de type B … qui sont une configuration très productive qui est privilégiée dans de nombreux secteurs de l’industrie partout au Canada, et l’empattement du tracteur, qui est aussi un problème pour de nombreuses flottes, sont deux domaines où nous souhaitons une plus grande souplesse afin d’assurer que les chauffeurs qui utilisent des couchettes aient le maximum de confort. De plus, les transporteurs et les voituriers-remorqueurs auront plus de flexibilité lorsque vient le temps de choisir des options d’économie de carburant et de réduction de gaz à effet de serre qu’ils souhaitent mettre en œuvre », a précisé M. Bradley.
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