Réduction des coûts et pressions exercées sur les prix : les risques les plus préoccupants en 2011, d’après Ernst & Young

Selon la quatrième édition annuelle du rapport intitulé Global Business Risk Report de Ernst & Young, la réduction des coûts et les pressions exercées sur les prix seront les principales préoccupations des sociétés canadiennes cette année, occupant de plus en plus d’importance dans la liste des dix principaux risques, liste produite par Ernst & Young.

Alors que le rapport 2011 voit l’expansion du rôle du gouvernement faire son entrée dans la liste des dix principaux risques, les changements les plus importants au cours de la dernière année comprennent le passage au deuxième rang pour la réduction des coûts, en hausse de quatre positions, et le cinquième rang pour les pressions exercées sur les prix, en hausse de dix positions.
« Tout indique que la vive concurrence qui se livre sur le marché mondial ira en s’accroissant, indique Vincent Cartier, associé du groupe des Services consultatifs d’Ernst & Young. Les sociétés canadiennes se battent pour obtenir une part du marché avec, en toile de fond, une croissance lente dans les pays développés et une lutte féroce pour les parts de marché dans les marchés émergents. Il n’est donc pas étonnant que les pressions exercées sur les prix affichent la plus importante remontée cette année. De plus, afin de fixer les bons prix, les sociétés doivent optimiser leurs coûts. »
Fait remarquable, l’accès au crédit est passé du deuxième rang en 2010 au septième en 2011, dénotant une certaine amélioration des conditions de prêts aux entreprises.
À la lumière des taux de croissance actuels et prévus, la croissance de la demande des marchés émergents est considérée comme la meilleure possibilité d’affaires pour 2011.
« Les marchés émergents offrent d’excellentes possibilités de croissance, particulièrement pour les économies fondées sur l’exportation des ressources, comme le Canada, et qui cherchent à déclencher une reprise économique grâce à l’exportation en tirant parti de devises plus faibles, explique M. Cartier. Les sociétés canadiennes auraient tout intérêt à ajouter certaines de ces possibilités à leur plan pour la nouvelle année, si ce n’est déjà fait. »
Signalons par ailleurs que le rapport mentionne l’excellence des relations avec les investisseurs comme l’une des dix meilleures possibilités d’affaires, ce qui a du poids pour le Canada puisque les sociétés ouvertes achèveront leur transition vers les IFRS cette année et cherchent des façons d’être plus transparentes et de gagner la confiance des investisseurs.
Innover dans les produits, les services et l’exploitation et investir dans les technologies propres sont respectivement les deuxième et cinquième meilleures possibilités d’affaires pour les entreprises internationales en 2011.
Parmi les autres grandes tendances qui ont été identifiées, notons l’amélioration de l’exécution de la stratégie dans l’ensemble des fonctions de l’entreprise, la création par les médias sociaux de nouveaux réseaux de distribution et l’augmentation des partenariats entre le secteur public et le secteur privé.
Voici la liste des dix principaux risques d’affaires à l’échelle mondiale pour 2011 (les rangs pour 2010 sont entre parenthèses) :
1.    Réglementation et conformité (1)
2.    Réduction des coûts (6)
3.    Lenteur de la reprise ou récession à double creux (3)
4.    Risques du marché (nouveau)
5.    Pressions exercées sur les prix (15)
6.    Gestion du talent (4)
7.    Accès au crédit (2)
8.    Acceptation sociale et responsabilité sociale des entreprises (9)
9.    Expansion du rôle du gouvernement (nouveau)
10.Technologies émergentes (13)
Ce qui suit : la liste des dix meilleures possibilités d’affaires à l’échelle mondiale :
1.    Croissance de la demande des marchés émergents
2.    Innovation dans les produits, les services et l’exploitation
3.    Amélioration de l’exécution de la stratégie dans l’ensemble des fonctions de l’entreprise
4.    Investissement dans les TI
5.    Investissement dans les technologies propres
6.    Investissement dans les processus, l’outillage et la formation pour une meilleure productivité
7.    Fusions et acquisitions
8.    Nouveaux réseaux de distribution
9.    Partenariat entre le secteur public et le secteur privé
10.Excellence dans les relations avec les investisseurs

Steve Bouchard écrit sur le camionnage depuis près de 30 ans, ce qui en fait de loin le journaliste le plus expérimenté dans le domaine au Québec. Steve est le rédacteur en chef de l’influent magazine Transport Routier, publié par Newcom Média Québec, depuis sa création en 2000. Il est aussi le rédacteur en chef du site web transportroutier.ca et il contribue aux magazines Today’s Trucking et Truck News.

Steve rédige aussi le bulletin électronique de Transport Routier, Les nouveautés du routier, et il participe à l’élaboration des stratégies de communication pour le salon ExpoCam de Montréal, propriété de Newcom.

Steve est détenteur d’un permis de conduire de classe 1 depuis 2004 et il est le seul journaliste de camionnage au Québec à avoir gagné des prix Kenneth R. Wilson de la Presse spécialisée du Canada, l’or et l’argent deux fois chacun.

Steve a occupé la présidence et la présidence du Conseil du Club des professionnels du transport du Québec et il représente les médias au comité des fournisseurs de l’Association du camionnage du Québec. En 2011, il a reçu le prestigieux prix «Amélioration de l’image de l’industrie» remis par l’Association du camionnage du Québec.

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