Perspectives professionnelles en Estrie – Parmi eux : le transport et l’entreposage

Au nom de la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, Julie Boulet, la ministre des Relations internationales, ministre responsable de la Francophonie, ministre responsable de la région de l’Estrie et députée de Saint-François, Mme Monique Gagnon-Tremblay, a dévoilé aujourd’hui, en présence du député d’Orford, M. Pierre Reid, et de la députée de Mégantic-Compton et adjointe parlementaire de la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Mme Johanne Gonthier, les perspectives professionnelles 2010-2014 d’Emploi-Québec pour la région de l’Estrie, qui brossent le tableau des possibilités d’emploi pour les prochaines années, pouvait-n apprendre par voie de communiqué.

Selon les prévisions d’Emploi-Québec, 30 100 emplois seront disponibles dans la région d’ici 2014. Il faudra pourvoir près de 27 % de ces emplois pour répondre à la croissance des entreprises (création nette de 8 100 emplois) et plus de 73 % pour remplacer les départs à la retraite (22 000 emplois).
« Le marché de l’emploi est excessivement dynamique en Estrie. Des milliers d’emplois ont été créés pendant la crise économique et plus de 30 100 seront à pourvoir d’ici 2014. Les nouvelles possibilités pour les travailleurs de la région et du Québec sont nombreuses. Le gouvernement met tout en œuvre afin d’ouvrir les portes de l’emploi à la population, notamment avec la mise en place de l’entente sur la reconnaissance mutuelle des qualifications avec la France », a déclaré la ministre Monique Gagnon-Tremblay.
Possibilités d’emploi : à quoi s’attendre
Entre 2010 et 2014, en Estrie, 122 professions présenteront des perspectives favorables, voire très favorables pour vingt d’entre elles. Pendant cette période, l’emploi s’accroîtra de 1 % en moyenne annuellement, ce qui représente plus de 1 600 postes par année.
L’emploi sera en hausse dans 21 secteurs d’activité économique. La croissance se concentrera du côté des services, un domaine qui fournit déjà plus de sept emplois sur dix dans la région. Ainsi, les secteurs dans lesquels est prévue la plus forte création d’emplois d’ici 2014 sont :
·         les soins de santé et les services sociaux;
·         le commerce de détail;
·         les services professionnels, scientifiques et techniques;
·         l’hébergement et la restauration;
·         le transport et l’entreposage.
Sachez par ailleurs que certaines industries du secteur secondaire progresseront elles aussi, telles que la construction et la fabrication de matériel de transport.
La part des emplois exigeant un diplôme d’études professionnelles ou un diplôme d’études collégiales sera croissante au cours des prochaines années. En effet, ces niveaux de compétence représenteront 44 % de la croissance de l’emploi pendant la période, alors que leur part totalisait 28 % des emplois en 2009.
En raison des départs à la retraite et de la mobilité des travailleurs et travailleuses vers un autre niveau de compétence, le nombre d’emplois à pourvoir nécessitant une formation universitaire s’élèvera à un peu plus de 6 000, le nombre de postes demandant une formation technique au collégial atteindra près de 5 000, et celui des postes exigeant un diplôme d’études professionnelles sera de plus de 7 000.
Dans ce contexte, la campagne gouvernementale de valorisation des métiers de la formation professionnelle ou technique Tout pour réussir constitue un outil permettant d’inciter les jeunes à prendre les bonnes décisions pour leur avenir. Cette campagne, actuellement en cours pour la huitième année, est menée conjointement par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, la Commission des partenaires du marché du travail et le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale par son agence Emploi-Québec.
Main-d’œuvre : d’où vient-elle?
Une grande partie des emplois disponibles d’ici 2014 seront occupés par des jeunes de moins de 25 ans qui ne sont pas encore actifs sur le marché du travail. Les chômeuses et les chômeurs ainsi que les personnes de 65 ans et plus représentent également des bassins de main-d’œuvre importants. La hausse du taux d’activité de tous les groupes d’âge apportera d’ailleurs une importante contribution à l’offre de main-d’œuvre.
Il n’y aura donc pas de pénurie généralisée de main-d’œuvre, même si une rareté se fera sentir dans certains métiers et professions et dans certains secteurs. On prévoit qu’en 2014, l’Estrie comptera 2 200 chômeurs et chômeuses de moins qu’en 2009.
Tous les acteurs du milieu du travail sont interpellés par ces projections. Selon Vincent Cloutier, président du Conseil régional des partenaires du marché du travail de l’Estrie : « Ces perspectives régionales nous indiquent qu’il y aura de nombreux départs à la retraite au cours des prochaines années. D’un autre côté, des entreprises continueront à générer des emplois, ce qui se traduira par d’importants besoins de main-d’œuvre dans la région. Les entreprises devront gérer efficacement la demande de remplacement et la demande d’expansion afin d’assurer leur prospérité et celle de la région. »
Pour répondre aux défis du marché du travail, les entreprises porteront une attention particulière à la gestion des ressources humaines, entre autres par de la formation en entreprise, par l’ouverture à l’embauche d’une main-d’œuvre diversifiée et par un souci constant des conditions de travail. De leur côté, les travailleurs et travailleuses s’assureront de mettre régulièrement à jour leurs compétences, et les personnes à la recherche d’un emploi se prépareront adéquatement, notamment par de la formation répondant aux besoins du marché du travail.
La ministre Julie Boulet a déclaré : « Les employeurs, les travailleurs, les chômeurs ainsi que les jeunes en formation s’adapteront à un environnement changeant caractérisé par une rareté persistante de main-d’œuvre. Les services publics d’emploi continueront de soutenir les personnes et les entreprises qui connaissent de plus grands besoins, mais l’adéquation entre les aspirations de la main-d’œuvre et les besoins des employeurs est un défi que nous sommes appelés à relever collectivement. »
 
 

Steve Bouchard écrit sur le camionnage depuis près de 30 ans, ce qui en fait de loin le journaliste le plus expérimenté dans le domaine au Québec. Steve est le rédacteur en chef de l’influent magazine Transport Routier, publié par Newcom Média Québec, depuis sa création en 2000. Il est aussi le rédacteur en chef du site web transportroutier.ca et il contribue aux magazines Today’s Trucking et Truck News.

Steve rédige aussi le bulletin électronique de Transport Routier, Les nouveautés du routier, et il participe à l’élaboration des stratégies de communication pour le salon ExpoCam de Montréal, propriété de Newcom.

Steve est détenteur d’un permis de conduire de classe 1 depuis 2004 et il est le seul journaliste de camionnage au Québec à avoir gagné des prix Kenneth R. Wilson de la Presse spécialisée du Canada, l’or et l’argent deux fois chacun.

Steve a occupé la présidence et la présidence du Conseil du Club des professionnels du transport du Québec et il représente les médias au comité des fournisseurs de l’Association du camionnage du Québec. En 2011, il a reçu le prestigieux prix «Amélioration de l’image de l’industrie» remis par l’Association du camionnage du Québec.

Donnez votre avis

Vos données ne seront ni publiées, ni partagées.

*