Santé et sécurité au travail
Le 16 janvier 2011, un aide-opérateur à l’emploi de l’entreprise White Birch, division Papier Masson ltée est grièvement blessé. Alors qu’il s’apprête à faire une collure de feuilles, il est retrouvé coincé entre la bobine de papier et un rouleau de la bobineuse. La CSST constate, entre autres, que la programmation informatique a été modifiée sans que les impacts de ce changement sur la sécurité des travailleurs soient analysés.
La CSST dévoile aujourd’hui les conclusions de son enquête et rappelle aux employeurs l’importance de mettre en place des méthodes sécuritaires de travail et de s’assurer de leur application. Rappelons qu’au Québec, en 2010, 4 236 travailleurs ont été blessés dans des accidents causés par des machines.
Le travailleur est écrasé dans une bobineuse de feuilles de papier
L’entreprise White Birch, division Papier Masson ltée, transforme des copeaux de bois résineux en pâte de papier par un procédé thermomécanique. Le jour de l’accident, une équipe de travail, composée d’un opérateur de bobineuse et de trois aides-opérateurs, réalise les opérations d’usage en vue d’effectuer une collure de feuilles. Pendant l’opération, la bobineuse est à l’arrêt. L’aide-opérateur ramasse les résidus de papier au sol. Seul, il monte sur la table de la bobineuse afin d’attendre l’arrivée de la pointe de la feuille de papier. Comme ses pieds se trouvent en contact avec le rouleau porteur avant, lorsque la bobineuse démarre, il est entraîné entre le rouleau porteur avant et la bobine. Un collègue voit l’aide-opérateur et entend ses cris. Il se dirige vers lui et aperçoit que le bas de son corps est coincé. On arrête immédiatement la bobineuse. Blessé grièvement, le travailleur est transporté à l’hôpital.
L’entreprise White Birch, division Papier Masson ltée, transforme des copeaux de bois résineux en pâte de papier par un procédé thermomécanique. Le jour de l’accident, une équipe de travail, composée d’un opérateur de bobineuse et de trois aides-opérateurs, réalise les opérations d’usage en vue d’effectuer une collure de feuilles. Pendant l’opération, la bobineuse est à l’arrêt. L’aide-opérateur ramasse les résidus de papier au sol. Seul, il monte sur la table de la bobineuse afin d’attendre l’arrivée de la pointe de la feuille de papier. Comme ses pieds se trouvent en contact avec le rouleau porteur avant, lorsque la bobineuse démarre, il est entraîné entre le rouleau porteur avant et la bobine. Un collègue voit l’aide-opérateur et entend ses cris. Il se dirige vers lui et aperçoit que le bas de son corps est coincé. On arrête immédiatement la bobineuse. Blessé grièvement, le travailleur est transporté à l’hôpital.
Mieux identifier les dangers
L’enquête de la CSST a permis d’identifier deux causes pour expliquer l’accident. D’abord, la programmation informatique de la machine a autorisé la bobineuse à démarrer alors que le travailleur se trouvait dans une zone dangereuse. Aussi, il y a eu modification de la programmation informatique sans qu’une analyse des impacts de ce changement sur la santé et la sécurité des travailleurs soit réalisée.
L’enquête de la CSST a permis d’identifier deux causes pour expliquer l’accident. D’abord, la programmation informatique de la machine a autorisé la bobineuse à démarrer alors que le travailleur se trouvait dans une zone dangereuse. Aussi, il y a eu modification de la programmation informatique sans qu’une analyse des impacts de ce changement sur la santé et la sécurité des travailleurs soit réalisée.
La CSST exige une méthode de travail sécuritaire
Le jour de l’accident, la CSST a arrêté la bobineuse et a fixé les conditions de reprise. L’entreprise s’est conformée aux demandes de la CSST et le travail sur la bobineuse a pu reprendre.
Le jour de l’accident, la CSST a arrêté la bobineuse et a fixé les conditions de reprise. L’entreprise s’est conformée aux demandes de la CSST et le travail sur la bobineuse a pu reprendre.
La CSST considère que l’employeur White Birch, division Papier Masson ltée a agi de façon à compromettre la sécurité des travailleurs. En conséquence, un constat d’infraction lui a été délivré. Pour ce type d’infraction, l’amende peut varier de 15 000 $ à 60 000 $ pour une première offense ou de 30 000 $ à 150 000 $ dans le cas d’une récidive.
La sécurité des machines
Afin de réduire le nombre d’accidents causés par les machines, la CSST applique le Plan d’action Sécurité des machines et une politique de « tolérance zéro » en ce qui concerne les dangers liés à l’accès aux pièces en mouvement. Il s’agit pour la CSST d’une priorité d’action en matière de prévention. Pour en savoir plus, consultez le www.csst.qc.ca/machines.
Afin de réduire le nombre d’accidents causés par les machines, la CSST applique le Plan d’action Sécurité des machines et une politique de « tolérance zéro » en ce qui concerne les dangers liés à l’accès aux pièces en mouvement. Il s’agit pour la CSST d’une priorité d’action en matière de prévention. Pour en savoir plus, consultez le www.csst.qc.ca/machines.
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