Soutien gouvernemental à l’exportation
Le premier ministre du Québec, Jean Charest, et le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, Sam Hamad, ont procédé aujourd’hui, en compagnie de plusieurs partenaires, au lancement d’Export Québec, une unité renforcée au sein du gouvernement du Québec et consacrée au soutien aux entreprises exportatrices.
Export Québec aura pour mission d’aider les entreprises québécoises à développer, à consolider ou à diversifier leurs marchés hors Québec. Composée de 150 personnes expérimentées et polyglottes ici et dans le monde, elle offrira des programmes et des services adaptés aux besoins des entreprises et agira en complémentarité avec ses propres services et ceux offerts par ses partenaires.
« Nos entreprises doivent composer avec de nouvelles réalités en matière d’exportation : une économie américaine qui tarde à se redresser, des réflexes protectionnistes de plus en plus manifestes et une économie européenne grandement fragilisée. Export Québec permettra de mieux positionner nos entreprises afin qu’elles puissent profiter pleinement des opportunités qu’offrent les marchés émergents. Cette offensive en matière d’exportation s’inscrit parfaitement dans notre volonté d’ouvrir de nouveaux marchés et de créer un nouvel espace économique pour le Québec », a déclaré le premier ministre.
Export Québec, dotée d’une enveloppe de 60 M$ pour les trois prochaines années, se concentrera sur les petites et moyennes entreprises (PME). Cette unité pourra leur venir en aide à différentes étapes de leur développement afin de :
· réaliser une étude de marché hors Québec;
· élaborer et mettre en œuvre un plan d’affaires international;
· recruter des spécialistes en affaires internationales;
· réaliser des travaux de conformité à des mesures de contrôle frontalier;
· ouvrir un bureau de vente à l’étranger.
Parce que les marchés évoluent, le Québec s’adapte
Sachez qu’entre 2000 et 2010, plusieurs facteurs dont l’appréciation du dollar canadien ont fait en sorte que les exportations internationales du Québec ont reculé de près de 20 %. C’est donc dire que la croissance des exportations québécoises hors États-Unis n’a pas réussi à compenser la décroissance de 40 % de nos livraisons aux États-Unis. Parallèlement, en 2010, les exportations de biens du Québec vers les pays du BRIC (Brésil-Russie-Inde-Chine) comptaient pour 5,8 % de nos livraisons, bien en deçà du potentiel de ces marchés qui représentaient 17,2 % du PIB mondial. Évidemment, ce chiffre sera appelé à croître substantiellement au cours des prochaines décennies.
Sachez qu’entre 2000 et 2010, plusieurs facteurs dont l’appréciation du dollar canadien ont fait en sorte que les exportations internationales du Québec ont reculé de près de 20 %. C’est donc dire que la croissance des exportations québécoises hors États-Unis n’a pas réussi à compenser la décroissance de 40 % de nos livraisons aux États-Unis. Parallèlement, en 2010, les exportations de biens du Québec vers les pays du BRIC (Brésil-Russie-Inde-Chine) comptaient pour 5,8 % de nos livraisons, bien en deçà du potentiel de ces marchés qui représentaient 17,2 % du PIB mondial. Évidemment, ce chiffre sera appelé à croître substantiellement au cours des prochaines décennies.
« Notre objectif est de contribuer à doubler les exportations québécoises sur les territoires du BRIC au cours des cinq prochaines années. Une telle croissance devrait permettre la création de 15 000 à 20 000 emplois directs et indirects sur cette même période. Grâce à Export Québec, au programme Conquête des marchés d’Investissement Québec, à l’ajout des conseillers économiques ou d’attachés commerciaux dans les bureaux du Québec en Chine, en Inde, au Brésil et à l’ouverture d’un bureau du Québec en Russie, ce sont plus de 95 M$ qui s’ajoutent sur trois ans en matière de soutien aux entreprises exportatrices », a ajouté le ministre Sam Hamad.
Un réseau international d’incubateurs
De cette somme, 7,5 M$ seront réservés au déploiement d’un réseau international d’incubateurs pour les entreprises québécoises. Ce réseau, dont le fonctionnement sera assuré en partenariat avec la région française Rhône-Alpes, s’étend déjà à 24 pays. Il facilitera l’établissement de bureaux de ventes ou de lieux d’affaires à l’étranger pour les entreprises québécoises, notamment sur les marchés en émergence. En combinant le réseau international d’incubateurs et les bureaux du Québec, les entreprises exportatrices pourront obtenir un soutien dans plus de 50 villes à travers le monde.
De cette somme, 7,5 M$ seront réservés au déploiement d’un réseau international d’incubateurs pour les entreprises québécoises. Ce réseau, dont le fonctionnement sera assuré en partenariat avec la région française Rhône-Alpes, s’étend déjà à 24 pays. Il facilitera l’établissement de bureaux de ventes ou de lieux d’affaires à l’étranger pour les entreprises québécoises, notamment sur les marchés en émergence. En combinant le réseau international d’incubateurs et les bureaux du Québec, les entreprises exportatrices pourront obtenir un soutien dans plus de 50 villes à travers le monde.
Enfin, une aide financière additionnelle sera octroyée aux organismes régionaux de promotion des exportations (ORPEX) pour leur permettre de renforcer et d’augmenter l’appui technique, ici au Québec, aux nouvelles entreprises exportatrices qui cherchent à développer leurs compétences sur les marchés internationaux. Par ailleurs, Export Québec bénéficiera de l’expertise de mobilisation des entreprises dans le cadre des créneaux d’excellence ACCORD.
« Les biens et services qui font du Québec une société innovante, nous allons en faire bénéficier le monde entier. Le talent québécois dont nous sommes si fiers, nous allons le mettre en valeur. Aider nos entreprises à exporter, c’est créer une vitrine pour le Québec et générer des retombées chez nous », a conclu le premier ministre.
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