Émissions de gaz à effet de serre

Le conseil municipal adoptera à sa séance régulière de novembre, un premier plan de réduction des gaz à effet de serre (GES). Ce plan, très ambitieux, s’échelonnera jusqu’en 2020 et concrétisera les engagements de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield en matière d’environnement, et ce, dans le respect de son plan d’action en développement durable avec une majeure en environnement (PADD-E) adopté en janvier 2010.

Afin d’établir les priorités du plan de réduction, la Ville a procédé à la réalisation d’un inventaire des émissions de GES pour les années 2009 et 2010. Il est d’ores et déjà possible de constater une diminution des émissions de l’ordre de 1,4 % entre ces deux années pour l’administration municipale (secteur corporatif) et de 0,1 % pour l’ensemble de la ville (secteur collectivité).  C’est donc 182 110,88 tonnes métriques de « CO2 équivalent (tCO2e) » qui ont été produites en 2009 comparativement à 181 905,55 tCO2e en 2010.
Précisons qu’il existe plusieurs gaz à effet de serre, dont le gaz carbonique (CO2), plus connu et plus courant. Toutefois, d’autres gaz, naturels ou artificiels, ont le même effet, provoquant une réaction plus ou moins marquée. Par exemple :
·         1 kg de méthane, gaz issu des fermentations organiques, agit comme l’équivalent de 21 kg de CO2; et
·         1 kg de dioxyde d’azote comme 310 kg de CO2.
L’ensemble des gaz émis est ainsi transformé et exprimé en une unité unique dite « équivalente ». Par conséquent, une tonne de « CO2 équivalent » émis dans l’atmosphère par les activités humaines pourrait se représenter par le volume de 139 bonbonnes de barbecue ou 28 pleins d’essence.
La Ville bénéficie de l’appui technique de la firme Takt-etik et d’un appui financier de l’ordre de 32 071 $ du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec dans le cadre du programme Climat-municipalités.
Six sources d’émissions de GES ont été examinées. Pour l’administration municipale, ces sources sont les bâtiments municipaux, les équipements motorisés, le traitement des eaux usées et le déplacement domicile-travail des employés. Quant aux sources provenant de la collectivité (la population en général), la gestion des matières résiduelles et le transport routier ont fait l’objet d’un examen.
« L’étude de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield va plus loin que celle des autres municipalités québécoises car les inventaires 2009 et 2010 ont été effectués simultanément et nous sommes la première ville québécoise à utiliser l’outil « Nos impacts » développé par Ecometrica, une firme internationale de comptabilisation du carbone, des émissions de gaz à effet de serre et de services d’évaluation des écosystèmes », a indiqué M. Denis Lapointe, maire de Salaberry-de-Valleyfield.
De cet important inventaire découle maintenant un plan de réduction qui permettra de réduire de 20 % d’ici 2020, nos émissions de GES (date de référence 2009), soit un total de 36 422 tCO2e.  Cette réduction de gaz à effet de serre émis est cohérente avec l’échéancier du PADD-E et les engagements du gouvernement du Québec en matière de changements climatiques.
Madame Maggy Hinse, conseillère en environnement et responsable du plan a souligné que « l’objectif est ambitieux mais très réaliste ». Cinquante-huit actions seront entreprises pour atteindre la réduction voulue, dont certaines dès maintenant. De ce nombre, 26 sont tout à fait nouvelles et ingénieuses.
Voici quelques exemples d’actions prévues :
·         installer des toitures blanches sur les édifices municipaux;
·         inclure dans le processus d’appel d’offres pour les contrats de collecte des matières résiduelles, de travaux de voirie et de déneigement, des critères liés à la performance énergétique;
·         développer ou joindre un système d’auto-partage;
·         implanter un système de télégestion dans les bâtiments afin de contrôler les températures et l’opération de certains équipements (ex : éclairage, chauffage);
·         rendre obligatoire l’organisation de réunions et d’évènements écoresponsables;
·         former les employés municipaux à l’écoconduite;
·         implanter un système de télémétrie véhiculaire et d’achat de véhicules moins énergivores;
·         tester et implanter des dispositifs de limitation de la marche au ralenti des véhicules municipaux;
·         remplacer les systèmes de chauffage et de climatisation pour des systèmes moins énergivores;
·         prévoir la mise en place d’infrastructures de recharge pour les véhicules électriques au centre-ville.
« La mise en œuvre du plan de réduction des émissions de GES sera sous la responsabilité du Service de l’environnement et des travaux publics et fera l’objet d’un suivi constant de la part du comité consultatif en développement durable, majeure en environnement » a mentionné M. Michel Joly, directeur du service des relations avec le milieu, en ajoutant que « la Ville effectuera une mise à jour des inventaires à tous les deux ans afin de suivre l’efficacité de nos actions mises en œuvre ».

           

Steve Bouchard écrit sur le camionnage depuis près de 30 ans, ce qui en fait de loin le journaliste le plus expérimenté dans le domaine au Québec. Steve est le rédacteur en chef de l’influent magazine Transport Routier, publié par Newcom Média Québec, depuis sa création en 2000. Il est aussi le rédacteur en chef du site web transportroutier.ca et il contribue aux magazines Today’s Trucking et Truck News.

Steve rédige aussi le bulletin électronique de Transport Routier, Les nouveautés du routier, et il participe à l’élaboration des stratégies de communication pour le salon ExpoCam de Montréal, propriété de Newcom.

Steve est détenteur d’un permis de conduire de classe 1 depuis 2004 et il est le seul journaliste de camionnage au Québec à avoir gagné des prix Kenneth R. Wilson de la Presse spécialisée du Canada, l’or et l’argent deux fois chacun.

Steve a occupé la présidence et la présidence du Conseil du Club des professionnels du transport du Québec et il représente les médias au comité des fournisseurs de l’Association du camionnage du Québec. En 2011, il a reçu le prestigieux prix «Amélioration de l’image de l’industrie» remis par l’Association du camionnage du Québec.

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