AÉROÉTS positionne l’ÉTS comme une école de classe mondiale pour l’industrie aérospatiale
Plus de 170 représentants de la communauté aérospatiale montréalaise étaient présents cette semaine à l’École de technologie supérieure (ÉTS) afin de célébrer l’inauguration officielle d’AÉROÉTS. Cette célébration s’inscrivait au programme de la première Soirée des diplômés AÉROÉTS, réunissant les nombreux anciens de l’École faisant carrière dans ce domaine.
« L’aérospatiale est l’un des principaux secteurs d’affaires faisant partie du plan de recherche stratégique de l’ÉTS, a rappelé son directeur général, Yves Beauchamp. AÉROÉTS est un modèle d’intégration de différentes disciplines traditionnelles du génie dans le but de mieux répondre aux besoins de l’industrie. Les partenariats annoncés aujourd’hui contribueront à positionner l’ÉTS comme une école de classe mondiale pour l’industrie aérospatiale. »
« AÉROÉTS est un regroupement dont l’objectif est de représenter, promouvoir et intégrer les activités d’éducation et de recherche de l’ÉTS en aérospatiale, afin de mieux répondre aux requis de l’industrie », a déclaré Hany Moustapha, professeur au Département de génie mécanique et directeur d’AÉROÉTS. « Depuis sa création en mars 2010, AÉROÉTS a réussi à mobiliser l’aérospatiale à l’ÉTS, comme en témoignent ces trois nouveaux partenariats stratégiques. »
Tout d’abord, l’ÉTS a annoncé la signature d’une entente de partenariat avec Embry-Riddle Aeronautical University (ERAU), la plus prestigieuse école spécialisée en aviation au monde, basée en Floride. « Il existe une complémentarité certaine entre ERAU, reconnue pour l’excellence de son enseignement en aérospatiale, et la vocation industrielle réputée de l’ÉTS. Nous sommes très heureux de ce partenariat qui favorisera des échanges bilatéraux d’étudiants et de professeurs, ainsi que la collaboration en recherche, en enseignement et entre nos clubs scientifiques », a affirmé Richard Heist, Vice-président exécutif et Chief Academic Officer d’ERAU, Daytona Beach.
De plus, l’ÉTS a signalé hier la mise sur pied du Centre avancé de propulsion Pratt & Whitney Canada (P&WC). Cette initiative rassemblera les activités de la Chaire de recherche industrielle CRSNG-P&WC sur l’intégration et l’optimisation du système de propulsion, dont Hany Moustapha est le titulaire exécutif, trois moteurs de P&WC dédiés à la formation et de nombreux projets de recherche dans le domaine de la fabrication avancée. Ensemble, ces investissements représentent une valeur d’environ 5 M $ pour la recherche et l’enseignement dans le domaine de la propulsion à l’ÉTS et dix-sept professeurs sont actifs dans ce domaine.
John Saabas, président de P&WC, a rappelé la collaboration de longue date de l’entreprise avec les universités, et tout particulièrement avec l’ÉTS. « Avec la création de ce centre à l’ÉTS, nous poursuivons cette tradition avec fierté, dans le but de former la prochaine génération d’ingénieurs hautement qualifiés. »
Finalement, l’ÉTS a aussi annoncé une nouvelle entente de partenariat avec Marinvent Corporation et Bombardier Aéronautique, afin d’offrir de la formation spécialisée en certification des systèmes embarqués et en ingénierie des essais en vol à ses étudiants des programmes de maîtrise en génie aérospatial. Ce partenariat visera également à fournir de la formation sur mesure dans ces disciplines aux ingénieurs de Bombardier œuvrant sur des programmes majeurs dont le CSeries.
Le président de Marinvent Corporation, John Maris, a déclaré que « Marinvent Corporation est fière de collaborer avec l’ÉTS pour en faire la première école de génie au Canada à offrir à la fois une formation avancée en certification et sur les essais en vol à l’aide d’un simulateur de vol de recherche et d’un banc d’essais volant Piaggio Avanti hautement sophistiqués. ».
AÉROÉTS, c’est :
· Plus de 45 professeurs engagés en aérospatiale, représentant 250 années d’expérience industrielle dans le domaine ;
· 320 étudiants stagiaires dans les entreprises aérospatiales montréalaises en 2011 ;
· Environ 70 partenaires industriels dans ce secteur ;
· Près de 80 projets de recherche, représentant 7 M $ en fonds ;
· Quatre chaires de recherche ;
· L’Institut de conception et d’innovation en aérospatiale (ICIA).
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