Dépôt du projet de loi 48
Le député de L’Assomption et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement, de développement durable et de parcs, Scott McKay, dit accueillir avec intérêt et scepticisme le dépôt du projet de loi 48 concernant l’inspection environnementale des véhicules automobiles.
« Nous le réclamons depuis longtemps et nous l’avons à nouveau réitéré lors de notre congrès en avril dernier; le Québec doit se doter d’un plan ambitieux pour réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports. Avec une hausse de 30 % entre 1990 et 2008, il y a lieu de poser des gestes. Or, à lui seul, ce projet de loi sera insuffisant. Il faut aller plus loin », a déclaré le député de L’Assomption.
Scott McKay rappelle que le Parti Québécois a esquissé un plan ambitieux afin d’accélérer l’atteinte de cibles de réduction significative pour le Québec en proposant notamment de développer des pôles d’excellence dans le secteur du transport avancé, en procédant à l’électrification des flottes publiques et commerciales de véhicules et en favorisant, avec des investissements massifs, les systèmes de transport collectif.
« Le projet de loi 48 est un pas dans la bonne direction, mais nous invitons le gouvernement libéral à être plus audacieux et nous entendons profiter de cette occasion pour que le Québec fasse un pas de plus. C’est d’autant plus important avec la décision aberrante, scandaleuse et inacceptable du gouvernement Harper de se retirer du protocole de Kyoto. Ce faisant, le Québec vient lui aussi de se retirer, étant toujours dépendant des décisions fédérales », a ajouté le député de L’Assomption.
« Par ailleurs, il faut se questionner sur le moment où le gouvernement a choisi le dépôt du projet de loi, soit à quelques heures de la fin des travaux de la session parlementaire. Ça masque surtout l’inertie du gouvernement pour la réduction des émissions dans le secteur des transports », a conclu Scott McKay.
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