Dan England questionne la logique de la FMCSA
Le président du Conseil de C.R. England, Dan England, croit que le raisonnement de la Federal Motor Carrier Association dans le dossier des changements aux heures de service est une «farce». Tout cela est politique, a-t-il affirmé, avant de démolir la logique de l’organisme devant un auditoire composé de décideurs de l’industrie lors de la Commercial Vehicle Outlook Conference tenue récemment à Dallas.
Dan England n’a pas mâché ses mots: «Ces questions sont importantes pour nous parce qu’elles ont de grandes répercussions sur nos coûts. C’est pourquoi nous nous devons d’agir.» M. England visait les changements réglementaires actuels et futurs que les législateurs veulent adopter dans le dossier des heures de service et il déplorait le fait que ces législateurs ne comprennent pas les répercussions que ces changements ont sur les coûts des transporteurs.
Dan England, qui est aussi le président du Conseil de l’American Trucking Associations (ATA), a partagé des statistiques qui démontrent qu’avec les normes actuelles sur les heures de service, le nombre d’accidents mortels, d’accidents et de blessures a diminué, et que la situation «est bien meilleure que celle qui prévaut chez les automobilistes».
«Avec ce genre de résultats, vous devez vous poser la question: pourquoi le gouvernement veut-il encore changer la réglementation sur les heures de service? Cela semble défier l’entendement. Les raisons derrière ces changements sont politiques. Tout cela n’est que politique.»
M. England affirme que la FMCSA utilise des facteurs inopportuns dans ses arguments. «Dans son raisonnement, la FMCSA voit les choses ainsi : si un chauffeur un peu fatigué roulant sur une route qu’il connaît peu est impliqué dans un accident avec un automobiliste qui vient de le couper, alors c’est seulement la fatigue du chauffeur qui a causé l’accident.»
«C’est le genre de raisonnement qu’utilise l’organisme pour justifier ses modifications. Même en utilisant ce raisonnement douteux, les avantages en matière de réduction des accidents ne compenseraient pas le fardeau qu’on nous impose en nous obligeant à utiliser plus de camions et plus de chauffeurs pour faire la même quantité de travail.»
Donnez votre avis
Vos données ne seront ni publiées, ni partagées.