Un budget louable, selon le Conseil du patronat
Québec, le mardi 20 novembre 2012 – Le Conseil du patronat salue les efforts du ministre des Finances et de l’Économie, M. Nicolas Marceau, pour respecter l’engagement du gouvernement à revenir à l’équilibre budgétaire pour l’exercice 2013-2014.
«Le ministre a communiqué des intentions louables en vue d’un budget équilibré en 2014, qui concilie plusieurs des engagements pris dans le discours inaugural du gouvernement tout en tenant compte des préoccupations exprimées par le milieu des affaires quant au contrôle des finances publiques et à la mise en œuvre de conditions propices à l’investissement, ce qui mérite d’être souligné », a indiqué le président du Conseil du patronat.
Le Conseil estime qu’avec ce budget, le ministre envoie, d’une part, un message clair au reste du gouvernement selon lequel qu’il doit absolument mieux contrôler ses dépenses, et d’autre part, un signal positif aux investisseurs et aux gens d’affaires démontrant que le Québec est un environnement attrayant pour investir.
Par ailleurs, le Conseil espère que les intentions exprimées dans le budget se concrétiseront dans les faits et permettront au gouvernement d’atteindre les objectifs optimistes qu’il s’est fixés.
Des mesures qui favorisent la prospérité
Parmi les mesures les plus intéressantes dans le budget pour les entreprises, le Conseil apprécie particulièrement le congé fiscal pour les grands projets d’investissement, de même que la prolongation jusqu’en 2017 du crédit d’impôt à l’investissement. Le Conseil est également satisfait de la décision du gouvernement d’aller de l’avant avec la mise en œuvre des régimes volontaires d’épargne-retraite au cours des prochains mois.
Le Conseil voit par ailleurs d’un bon œil l’annonce du dévoilement prochain d’une stratégie industrielle pour le développement des transports et des technologies propres, de même que d’une politique nationale de la recherche et de l’innovation.
Quelques préoccupations
Le Conseil réitère cependant sa déception quant à la décision du gouvernement de hausser les impôts de plusieurs contribuables, pour compenser l’abolition de la taxe santé, ainsi que l’annulation de la hausse des droits de scolarité universitaires jusqu’à la tenue du Sommet sur l’enseignement supérieur. Le Conseil déplore par ailleurs la suspension des mesures annoncées dans le dernier budget en ce qui concerne l’embauche de travailleurs expérimentés. Enfin, le Conseil du patronat déplore l’effort supplémentaire exigé aux institutions financières en matière de contribution fiscale.
«D’une façon générale, il s’agit d’un budget équilibré, qui n’élimine cependant pas la nécessité pour le gouvernement de procéder à plus long terme à un examen global et approfondi de la situation budgétaire du Québec pour revoir les missions essentielles de l’État afin de maintenir une certaine marge de manœuvre financière et fiscale. Pour ce faire, le Conseil réitère son invitation au gouvernement à instaurer un «cran d’arrêt», grâce auquel toute nouvelle dépense serait compensée par l’élimination d’une dépense de même importance dans un secteur similaire», de conclure M. Dorval.
Donnez votre avis
Vos données ne seront ni publiées, ni partagées.