Les États-Unis veulent utiliser les cheveux pour le dépistage des stupéfiants
Déjà à la mode, les crânes rasés pourraient devenir encore plus populaires alors que le représentant Républicain, Reid Ribble (Wisconsin), a présenté une loi faisant en sorte que le Department of Transportation (DOT) des États-Unis va mener un projet pilote en vue d’évaluer la possibilité d’utiliser des échantillons de cheveux afin de dépister l’utilisation de stupéfiants chez les chauffeurs commerciaux. L’American Trucking Associations (ATA) a applaudi la proposition.
«Les recherches et l’expérimentation ont démontré que le dépistage capillaire peut être beaucoup plus efficace que les méthodes actuelles d’échantillonnage et de test ; il est donc logique de l’envisager comme prochaine étape dans le dépistage des stupéfiants», a indiqué Bille Graves, président et chef de la direction de l’ATA.
Le dépistage au moyen d’un échantillon d’urine est peu coûteux, mais il existe divers façons de falsifier les résultats. Le dépistage de la consommation de stupéfiants par échantillon capillaire devient de plus en plus populaire. On croit qu’il offre une méthode plus précise et moins intrusive qui permet de détecter des stupéfiants qui ont été consommés jusqu’à six mois auparavant.
«Aucune flotte ne veut mettre en péril la sécurité du public en plaçant derrière le volant des camions des conducteurs dont les facultés sont affaiblies», a souligné Mike Card, président du Conseil de l’ATA et président de Combined Transport de Central Point en Oregon. «Des procédures de dépistage plus efficaces nous aident à faire en sorte que cela n’arrive pas. L’ATA invite le DOT à appuyer cette approche qui peut améliorer le programme de dépistage.»
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