Importante rencontre de l’ACQ sur les enjeux transfrontaliers
L’Association du Camionnage du Québec rencontrait, mardi après-midi, M. David Moloney, conseiller supérieur au Bureau du Conseil privé, responsable de la mise en œuvre du plan frontalier, M. Bob Carberry, secrétaire adjoint responsable du Conseil de coopération en matière de réglementation au Bureau du Conseil privé, ainsi que M. Kevin O’Shea, secrétaire adjoint à la mise en œuvre du plan frontalier.
Cette rencontre était organisée en collaboration avec les Manufacturiers et Exportateurs du Québec et avait pour but de faire état des négociations avec les États-Unis sur les enjeux de frontières et surtout, d’écouter la communauté d’affaires du Québec sur leurs problématiques et leurs recommandations à ce chapitre. Pour l’occasion, un nombre restreint de participants, principalement des représentants de la communauté d’affaires québécoise, y avaient été conviés.
Au cours de leur présentation, MM. Moloney, Carberry et O’Shea ont fait le point sur la première année de mise en œuvre de la vision commune de la sécurité du périmètre et de la compétitivité économique, annoncée en février 2011 par les dirigeants du Canada et des États-Unis.
M. Maloney a rappelé que l’objectif visé par la vision commune est de créer un nouveau partenariat à long terme entre le Canada et les États-Unis, dans le but notamment d’accélérer les échanges commerciaux légitimes, d’améliorer la compétitivité économique en Amérique du Nord et également, d’harmoniser les mesures réglementaires entre les deux pays.
Parmi les sujets qui ont été abordés et sur lesquels l’Association a fait des recommandations, l’on retrouve notamment :
- Reconnaissance mutuelle des différents programmes d’évaluation du risque, notamment le «U.S. Customs-Trade Partnership Against Terrorism» (C-TPAT) et le programme Partenaires en protection (PEP) de l’Agence des services frontaliers du Canada;
- Harmonisation des exigences relatives aux expéditions domestiques qui transitent temporairement par un pays étranger («in-transit shipments»).
Le président-directeur général, Marc Cadieux, a rappelé aux représentants du Bureau du Conseil privé que la multiplication des programmes visant à faciliter le processus frontalier engendre des dépenses additionnelles et augmente le fardeau administratif des transporteurs puisqu’ils sont forcés, tantôt pour être conformes en matière de réglementations auxquelles ils sont confrontés ou pour répondre à certaines exigences, de s’inscrire auprès d’une multitude d’organismes de contrôle, souvent à caractère duplicatif.
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