Une étude prévoit l’augmentation des embauches de jeunes chauffeurs

Plus de 80% des entreprises de transport interrogées par la firme Transport Capital Partners (TCP), au sujet des perspectives commerciales pour le quatrième trimestre de 2012, affirment être disposées à faire confiance aux jeunes conducteurs qui commencent dans l’industrie. Pourvu qu’ils soient adéquatement formés.

«La plupart des entreprises de transport savent que le chiffre d’affaires a doublé depuis la récession, qui avait considérablement affecté notre industrie», affirme Richard Mikes, partenaire de la firme TCP. «Les précédents sondages démontrent que les salaires doivent augmenter de manière significative à long terme. Quand l’industrie de la production manufacturière et de la construction reprennent, les camionneurs ont tendance à délaisser le volant pour passer davantage de temps avec leur famille», explique-t-il.

«La capacité des entreprises de transport à attirer et à garder les chauffeurs continuera d’être un enjeu important».

Parmi les entreprises interrogées, seulement 30 pour cent affirment embaucher des conducteurs inexpérimentés, et il s’agit surtout de grandes entreprises avec plus de temps et de meilleures ressources financières à consacrer à la formation des nouveaux employés. 

«Pour l’instant, seulement un tiers des entreprises de transport font appel à des chauffeurs débutants, mais dans un futur rapproché, jusqu’à 51 pour cent des compagnies pourraient embaucher des chauffeurs sans expérience et en assurer la formation», ajoute TCP.

La majorité des entreprises (66 pour cent) estiment que le salaire des conducteurs devra être augmenté, bien que ce chiffre soit légèrement inférieur à celui annoncé par les résultats de l’enquête TCP pour le second trimestre. Près de 80 pour cent des entreprises s’attendaient alors à voir des augmentations de salaire en 2013.

Selon M. Mikes, la situation actuelle ne permet qu’une très légère augmentation des salaires, mais «tout le monde dans l’industrie doit réaliser qu’il est crucial d’offrir un peu plus d’argent pour conserver les chauffeurs de qualité».