L’ACQ réitère l’ajustement de la déduction pour l’amortissement des véhicules lourds
L’Association du camionnage du Québec (ACQ) a profité des consultations prébudgétaires menées par le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, en prévision de son budget 2014-2015 qui sera déposé le 11 février prochain, pour soumettre des recommandations afin d’assurer une fiscalité plus équitable et améliorer la compétitivité des entreprises pour notre industrie. De celles-ci se trouvent, entre autres, l’ajustement de la déduction pour l’amortissement des véhicules de catégorie 16 (camions et tracteurs) à 60 pour cent.
Dans une note de commentaires qu’il a récemment déposée à M. Flaherty et au lieutenant du Québec, le ministre de l’Infrastructure, des Collectivités et des Affaires intergouvernementales et ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Denis Lebel, le président-directeur général de l’ACQ, Marc Cadieux, a fait valoir que cette déduction augmenterait grandement la compétitivité des transporteurs et leurs investissements pour générer une croissance économique à long terme au pays.
Rappelons que la mesure en serait une d’harmonisation avec la modification apportée par le gouvernement du Québec dans le budget 2010 de l’ex-ministre des Finances, Raymond Bachand. Cette harmonisation se trouve d’ailleurs au cœur des revendications de l’ACQ depuis plusieurs années et permettrait de garantir l’équité fiscale entre les transporteurs à travers les provinces du Canada.
Parmi ses autres demandes, l’ACQ a aussi reformulé une recommandation selon laquelle elle souhaite une révision de la définition, des conditions et des critères d’admissibilité de la déduction pour les frais de repas des conducteurs de camion. Dans plus de 95 pour cent des cas, la position des chauffeurs nécessite de prendre leurs repas sur la route, car la route représente leur environnement de travail. Selon Marc Cadieux, la restriction géographique imposée, que ce soit par la notion de la municipalité ou par le rayon de 160 kilomètres, ne reflète pas la réalité des pratiques de l’industrie.
Enfin, parmi les autres demandes formulées, l’Association a réitéré ses positions sur plusieurs enjeux économiques et fiscaux visant la prospérité de l’industrie du transport routier de marchandises au Canada.
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