Un hiver qui laisse des marques
Les résultats du premier trimestre de TransForce ont souffert des conditions saisonnières et de l’incertitude dans certains secteurs économique américains.
Les transporteurs canadiens ont traversé un hiver rigoureux qui a eu des répercussions importantes sur leur productivité. Fermetures de routes, camions qui ne démarrent pas ou qui subissent des bris, expéditeurs qui modifient leurs horaires ne sont que quelques conséquences de l’hiver rigoureux que nous venons de traverser, selon les transporteurs avec qui nous avons abordé le sujet.
L’industrie doit aussi composer et avec des conditions d’affaires difficiles, en raison de la faiblesse de l’économie. Mais il y a des signes encourageants, comme des prix plus fermes pour le segment des charges complètes et partielles, selon TransForce, le plus important transporteur au Canada.
«Les résultats du premier trimestre ont été affectés par l’hiver difficile que nous venons de traverser. Ce facteur, combiné à l’incertitude persistante dans certains secteurs clés de l’économie nord-américaine, explique en partie la baisse du bénéfice avant intérêts et impôts (BAII) dans le segment de la livraison de colis et courrier ainsi dans le transport de charges partielles, ce qui a éclipsé une autre solide performance de nos activités de gestion des déchets», a déclaré Alain Bédard, président du conseil, président et chef de la direction de TransForce.
Malgré les conditions économiques difficiles de l’hiver dernier, le chiffre d’affaires global de la société était en hausse de 20,8 millions $, ou 2,8 pour cent, atteignant 770,5 millions $. Cette augmentation est principalement due à l’acquisition de la société de transport Clarke au début du mois de janvier, qui a rapporté des revenus de 44,1 millions $.
Hormis les acquisitions, les revenus ont baissé en raison du volume plus faible ainsi que d’une réduction prévue des activités de déplacement d’appareils de forage à travers l’Amérique du Nord. Ces facteurs ont été partiellement contrebalancés par l’effet de l’appréciation du dollar américain sur les ventes libellées en devises US, surtout dans le secteur de la livraison de colis et courrier.
«Malgré des conditions de marché difficiles, nous avons continué d’optimiser l’utilisation des actifs et de l’efficacité opérationnelle. Cette préoccupation constante, de même que le résultat de la cession d’actifs reliés aux terminaux de transport d’appareils de forage, a produit un solide flux de trésorerie de plus de 35 millions $, principalement utilisé pour racheter nos actions», de poursuivre M. Bédard.
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