L’indice d’expédition FTR reflète des conditions d’approvisionnement tendues
L’indice des conditions d’expédition FTR a augmenté de plus d’un point en mars, pour atteindre une lecture de 8,69, ce qui reflète la capacité extrêmement serrée du secteur des charges complètes. Il y a une possibilité d’allègement de la capacité dans ce secteur au cours des prochains mois, si la croissance du fret ralentit comme prévu au deuxième trimestre. Les conditions d’approvisionnement actuelles tendues sont principalement causées par une réglementation ralentissant les capacités d’expédition, de même que par l’hiver rigoureux que nous venons de traverser. L’indice des conditions d’expédition devrait demeurer au même niveau d’ici la fin de 2014, alors que la capacité de l’industrie continuera d’être serrée.
Les détails de l’indice des conditions d’expédition pour le mois de mars se trouvent dans l’édition de mai de Trucking Update, publiée par FTR le 30 avril 2014. Le commentaire intitulé ‘Notes by the Dashboard Light’ traite des répercussions de l’économie globale et de ses effets sur l’industrie du camionnage. Depuis 2014, Trucking Update comprend des nouvelles données et des analyses de la situation des chauffeurs de camion.
Jonathan Starks, directeur de l’analyse du transport chez FTR, a déclaré : «Les transporteurs devraient se sentir beaucoup mieux, maintenant qu’ils sont finalement en mesure d’utiliser le resserrement de la capacité de transport pour obtenir des hausses de tarifs indispensables. Il semblerait qu’une grande partie de l’équilibre entre l’offre et la demande soit en train de redescendre à un niveau plus «normal», alors que les expéditeurs terminent leur saison de fret printanier et que les retards de commandes causés par l’hiver ont largement diminué. «Normal» demeure un terme relatif puisque l’industrie continue de fonctionner à des niveaux d’utilisation beaucoup plus élevés que ce que nous avons vu dans le passé. Des données récentes montrent une forte remontée de l’activité économique, mais il sera difficile de savoir si nous faisons simplement du rattrapage par rapport à un mauvais premier trimestre, ou si nous assistons à une réelle croissance soutenue.»
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