Tremcar frappé par la pénurie de main-d’oeuvre

La pénurie de main-d’œuvre ne se fait pas seulement sentir derrière le volant des camions et dans les ateliers des entreprises de camionnage. Les manufacturiers ont eux aussi du mal à combler tous les postes au sein de leur entreprise.

C’est le cas notamment de Tremcar, important fabricant de remorques-citernes de Saint-Jean-sur-Richelieu. L’entreprise est présentement en croissance et elle est à la recherche de main-d’œuvre spécialisée et de soudeurs-assembleurs.

«Malheureusement, nous vivons une forte pénurie de main-d’œuvre. L’heure est critique pour nous. Dans les prochains mois, nous prévoyons embaucher 30 employés supplémentaires», indique Daniel Tremblay, président, en prenant soin d’ajouter que l’entreprise forme ses employés.

«Au Québec, un soudeur est aussi rare qu’un maçon. Le métier semble perdre son lustre», poursuit M. Tremblay. «L’informatique et le travail administratif est soudainement plus en vogue que le travail en usine. Pourtant, le travail en usine offre la possibilité de bouger, de travailler en équipe en exécutant des tâches diversifiées.»

«Le phénomène du vieillissement de la population affecte notre main-d’œuvre spécialisée. Nos employés d’expérience partent pour la retraite et nous nous retrouvons sans relève. Cette année nous nous sommes tournés vers l’étranger afin de recruter des soudeurs d’expérience.»

Dix nouveaux employés provenant de la France devraient donc commencer à œuvrer chez Tremcar d’ici le mois d’avril.