Indice des conditions d’expédition FTR : retour en territoire négatif pour le mois de février
De janvier à février, l’indice des conditions d’expédition FTR a chuté à 1,0, alors que se dissipent les répercussions positives à court terme de l’ajustement ponctuel causé par la chute rapide des prix du diesel et par l’annulation des changements au règlement sur les heures de service. Partant de là, on s’attend à ce que l’indice se détériore en raison des pressions occasionnées par les nouvelles réglementations affectant le secteur du camionnage, de même que par la croissance continue du fret et de la hausse anticipée des prix de l’énergie.
Jonathan Starks, directeur de l’analyse du transport chez FTR, a déclaré : «Il a été difficile en février d’obtenir une bonne lecture de l’état de l’économie. Avec la météo défavorable, les grèves portuaires et la faiblesse des données économiques, il n’est pas surprenant que l’indice des conditions d’expédition soit demeuré près d’une lecture neutre en février. Pour les expéditeurs, la capacité du marché au comptant a certainement été réduite par le marché très serré de 2014, alors que le site Truckstop.com annonçait une augmentation de 15 pour cent des camions disponibles en février, par rapport à l’année dernière. Cependant, FTR estime que le marché contractuel demeure bien au-dessus du seuil d’utilisation de 95 pour cent. Malgré la baisse par rapport aux niveaux extrêmes de l’année dernière, il est encore assez fort pour contraindre les expéditeurs et les transporteurs à composer avec le tsunami réglementaire à venir. La baisse rapide des coûts du carburant tire également à sa fin. À partir de mars, les expéditeurs seront à nouveau à parité avec ce que les camionneurs paient et facturent pour le carburant. Les conditions d’expédition demeureront probablement légèrement négatives pour le reste de 2015 – une amélioration par rapport aux dernières années. Le grand changement à l’environnement d’exploitation viendra en 2016, quand de nombreux règlements concernant le pipeline commenceront à être mis en place. Si (et il s’agit d’un gros si) la croissance économique peut se poursuivre en 2016 et en 2017, les problèmes de capacité observés au début de 2014 vont sembler insignifiants en comparaison.
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