Les avantages des carnets de route électroniques sont deux fois plus élevés que leurs coûts, selon Transports Canada

Transports Canada a déterminé que les avantages liés aux dispositifs d’enregistrement électroniques sont essentiellement deux fois plus élevés que les coûts qu’ils engendrent, selon une analyse coûts-avantages publiée récemment.     

L’analyse en question examine deux scénarios – une réglementation pour tous les transporteurs sous juridiction fédérale, et une qui exclut les véhicules qui auraient déjà à répondre à une réglementation des États-Unis en attende.    

L’analyse «confirme l’avantage net important d’une réglementation sur les carnets de route électroniques et dissipe certains des mythes qui circulent sur ces dispositifs», a déclaré David Bradley, président-directeur général de l’Alliance canadienne du camionnage (ACC), qui en a publié les résultats. 

La Federal Motor Carrier Safety Administration des États-Unis rendra obligatoires les dispositifs au sud de la frontière à partir de décembre 2017, tandis que la technologie existante et qualifiée bénéficierait de droits acquis jusqu’au mois de décembre 2019.    

Bien que Transports Canada n’ait pas encore annoncé officiellement ses propres règlements, l’ACC a indiqué s’attendre à ce que le processus réglementaire officiel commence par un avis dans la Partie 1 de la Gazette du Canada d’ici le printemps 2017.    

Le Canada compte 750 000 camions lourds, mais seulement 170 000 d’entre eux seraient couverts par une réglementation fédérale sur les carnets de route électroniques. La plupart sont régis par les règlements provinciaux sur les heures de service.

Selon l’étude de Transports Canada, environ 84,5 pour cent des camions pour compte d’autrui sont équipés de systèmes de gestion de flotte qui peuvent prendre en charge les carnets de route électroniques, alors que 56,5 pour cent ont des dispositifs d’enregistrement électronique opérationnels.  

La réglementation proposée coûterait aux petits transporteurs une moyenne de 1 193$ par année, et les grands transporteurs devraient débourser environ 46 685$, selon l’étude.  

Les dispositifs d’entrée ou de milieu de gamme pris en compte par l’étude coûteraient entre 300$ et 900$ chacun. Les coûts d’installation associés seraient de 220$ par dispositif, avec des frais d’activation de 15$ chacun. Les frais de service de surveillance mensuels sont évalués à 30$ par mois, et ceux de formation des chauffeurs à 48$ par heure, alors que la formation des inspecteurs et des vérificateurs coûterait 457$ par personne.       

On s’attend à ce que les économies proviennent d’un certain nombre d’aspects. En ce moment, on estime que les chauffeurs passent entre 4,5 et 23 minutes à remplir les fiches journalières en papier. Ils passent environ cinq minutes à transmettre des fiches journalières aux transporteurs, et ce, 25 fois par année. Les chauffeurs pourraient gagner environ 20 heures de temps d’administration qu’ils investissent annuellement dans les fiches journalières, alors que les employés de bureau passent maintenant 3,5 minutes à remplir chaque fiche en papier.   

Environ 282 500 inspections de fiches journalières sont menées au Canada chaque année.  

Steve Bouchard écrit sur le camionnage depuis près de 30 ans, ce qui en fait de loin le journaliste le plus expérimenté dans le domaine au Québec. Steve est le rédacteur en chef de l’influent magazine Transport Routier, publié par Newcom Média Québec, depuis sa création en 2000. Il est aussi le rédacteur en chef du site web transportroutier.ca et il contribue aux magazines Today’s Trucking et Truck News.

Steve rédige aussi le bulletin électronique de Transport Routier, Les nouveautés du routier, et il participe à l’élaboration des stratégies de communication pour le salon ExpoCam de Montréal, propriété de Newcom.

Steve est détenteur d’un permis de conduire de classe 1 depuis 2004 et il est le seul journaliste de camionnage au Québec à avoir gagné des prix Kenneth R. Wilson de la Presse spécialisée du Canada, l’or et l’argent deux fois chacun.

Steve a occupé la présidence et la présidence du Conseil du Club des professionnels du transport du Québec et il représente les médias au comité des fournisseurs de l’Association du camionnage du Québec. En 2011, il a reçu le prestigieux prix «Amélioration de l’image de l’industrie» remis par l’Association du camionnage du Québec.

Donnez votre avis

Vos données ne seront ni publiées, ni partagées.

*