5 tendances à surveiller pour composer avec la pénurie de main-d’œuvre

La firme de placement de personnel et d’analyse en ressources humaines Robert Half estime que la tendance aux vagues de démissions pourrait s’accélérer au Canada.

Dans un communiqué récemment publié, ses experts en viennent à la conclusion que des régimes de rémunération solides seront essentiels au recrutement de nouveaux talents et ils présentent cinq tendances clés que les employeurs devraient connaître :

La satisfaction au travail, les possibilités d’avancement, les horaires flexibles et les programmes qui favorisent le bien-être des employés doivent faire partie de l’offre des employeurs, au-delà du salaire.  (Photo : iStock)
  1. Les candidats considèrent l’ensemble de ce qui est offert par l’employeur. Lorsqu’ils évaluent les offres d’emploi, ils ne pensent pas seulement à l’argent. Les travailleurs recherchent le plus des horaires de travail flexibles (75%) et des possibilités de télétravail (61%).
  2. Beaucoup d’employés estiment être sous-payés. La moitié des travailleurs (50%) pensent qu’ils gagnent moins que ce qu’ils devraient. Les professionnels de la génération Y (56%) et les femmes (54%) sont les plus susceptibles de se sentir floués.
  3. Les travailleurs dont le salaire n’augmente pas pourraient démissionner. Près d’un employé sur cinq (18%) envisagerait de quitter son emploi s’il n’obtenait pas d’augmentation de salaire d’ici la fin de l’année. Les travailleurs de la génération Z (35%) et de la génération Y (28%) sont encore plus susceptibles de réorienter leur carrière si leur salaire stagne.
  4. Les rôles recherchés coûtent très cher. Les employeurs doivent offrir un salaire compétitif et être prêts à négocier pour embaucher les talents qui sont très convoités. De plus, 35% des patrons offrent des primes d’embauche pour attirer les nouveaux employés.
  5. La rémunération du personnel éloigné varie. Lors du recrutement pour pourvoir des postes ouverts, près de 6 gestionnaires sur 10 (59%) regarderont d’abord localement, puis à l’extérieur de leur ville si trouver des candidats qualifiés prend trop de temps. 17% en chercheront sans restriction géographique dès le début, compte tenu de la pénurie de talents. Les entreprises qui embauchent des travailleurs éloignés établissent leur salaire en fonction de l’emplacement du bureau de l’employeur (18%) et de l’endroit où se trouve l’employé (40%).

« Le regain de confiance des entreprises stimule les activités d’embauche dans les industries professionnelles partout au Canada, et le besoin de personnel qualifié n’a jamais été aussi élevé », a déclaré David King, président principal du district canadien de Robert Half, ajoutant que les entreprises « doivent adapter leur régime de rémunération globale en fonction des tendances du marché et des attentes des employés. »

Et si le recrutement est une source de tracas et de dépenses, la rétention de la main-d’œuvre actuelle est la meilleure manière d’en atténuer les désavantages. « Cela implique de comparer régulièrement les salaires et de déterminer les facteurs qui améliorent la satisfaction au travail, comme les possibilités d’avancement, les horaires flexibles et les programmes qui favorisent le bien-être des employés », conclut M. King.

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