6 façons de contrôler les coûts des collisions impliquant des camions

Les choses qui peuvent mal tourner tourneront mal. Cette observation, également connue sous le nom de loi de Murphy, a fait ses preuves à maintes reprises dans le camionnage. Ne cherchez pas plus loin que les débris de collision pour en avoir la preuve.

Aussi mauvaises que puissent paraître les choses, de telles situations peuvent facilement devenir incontrôlables. Les mauvaises décisions entraînent tout, des blessures supplémentaires aux déversements environnementaux, tout en donnant aux avocats la possibilité d’intenter des procès coûteux.

(photo : iStock)

«Savoir comment réagir en cas de collision est la dernière chose abordée dans l’orientation des chauffeurs», a déclaré Bonnie Learn, conseillère analyste, Service de prévention chez Northbridge Assurance. «Cela devrait probablement être la première chose.»

Voici les six étapes qu’elle propose pour aider à contrôler les coûts des collisions.

1. Prévoir les collisions avant qu’elles ne se produisent

«Il est absolument essentiel d’avoir un plan bien documenté et bien pensé», de dire Mme Learn.

Ces plans mis en place par les flotte définissent les rôles de toutes les personnes impliquées dans une intervention en cas de collision, du personnel de l’entreprise aux entreprises de remorquage privilégiées, ainsi que des listes de contrôle détaillées indiquant chaque étape à suivre.

Qui un chauffeur appelle-t-il dans la flotte? Quelles sont les étapes que suivra la personne qui reçoit cet appel? Comment la cargaison sera-t-elle récupérée? Ce n’est pas le genre de questions auxquelles on peut répondre rapidement et n’importe comment.

2. Mettre en pratique les plans

Les plans détaillés sont facilement oubliés s’ils prennent la poussière sur une étagère ou s’ils sont rangés dans un dossier rarement consulté sur le serveur de l’entreprise. La meilleure façon de s’assurer que le plan contient les dernières coordonnées et que chacun comprend son rôle est de simuler une catastrophe.

Cela commence par un appel – après les heures de travail – à la personne que les chauffeurs voudront contacter après une collision. Peut-on la joindre, et peut-elle accéder aux listes de contrôle et aux coordonnées dont elle a besoin?

«Pensez à la réanimation cardio-pulmonaire», poursuit Mme Learn. «Si vous l’avez fait une fois, il y a 100 fois plus de chances que vous le fassiez bien.»

3. Privilégier la sécurité personnelle

À la suite d’une collision, la première chose sur laquelle un conducteur doit se concentrer est sa sécurité personnelle. Il n’y a que trop d’exemples de personnes qui ont été blessées en s’engageant dans une voie de circulation achalandée. Cela signifie qu’il faut surveiller les environs et s’équiper d’un gilet à bandes réflectrices avant de quitter la cabine.

La personne qui répond à l’appel initial du chauffeur peut faire quelques rappels importants sur ces pratiques.

4. Contrôler les déversements

Les réservoirs de carburant brisés vont fuir. Et si le diesel ou d’autres fluides du véhicule s’écoulent dans les cours d’eau, des nettoyages environnementaux coûteux s’ensuivront.

«Essayez d’éviter l’eau à tout prix», de dire Mme Learn.

Les marchandises dangereuses ou les cargaisons de carburant liquide nécessitent des interventions particulières en cas de déversement, mais n’importe quel camion peut contenir des équipements de lutte contre les déversements comprenant des matériaux absorbants pour absorber une petite quantité de diesel, ou des remblais tubulaires, des barrières flottantes et des couvre-égouts pour empêcher les fuites plus importantes de se propager.

5. Photographier les preuves

Les capteurs et les caméras embarquées capturent et mesurent les facteurs qui conduisent au moment où une collision se produit, mais ils ne racontent pas toujours toute l’histoire. C’est pourquoi Mme Learn encourage les camionneurs à prendre plusieurs photos des preuves de la collision avant qu’elles ne disparaissent. Les traces de pneus dans la neige, par exemple, vont commencer à fondre. Et les débris seront déplacés.

L’objectif est de capturer la scène sous de nombreux angles différents. («Il fut un temps où j’obtenais 17 photos de la même bosse sur le même pare-chocs», de dire Mme Learn).

Les premières images peuvent être prises à travers les fenêtres depuis l’intérieur de la cabine. Il s’agit ensuite de prendre des photos de la scène de l’accident depuis différents points d’observation, en reculant de 15 mètres à la fois. Les chauffeurs doivent être encouragés à photographier également les panneaux de signalisation et les marchandises endommagées.

6. Partager les détails… avec la police

Les camionneurs sont encouragés à coopérer avec la police, mais Mme Learn prévient que les réponses doivent se limiter à des réponses précises et directes à des questions spécifiques.

Ce n’est pas le moment d’admettre sa culpabilité. Au contraire, il faut dire aux chauffeurs de décrire des faits clairs, comme la direction dans laquelle les gens circulaient au moment de la collision, plutôt que de supposer pourquoi quelque chose s’est produit, ajoute-t-elle. «Vous ne pouvez pas comprendre ce que l’autre conducteur faisait.»

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