Adoption du Règlement sur l’intégration de contenu à faible intensité carbone dans l’essence et le diesel

Le gouvernement du Québec annonce l’adoption du décret concernant le Règlement sur l’intégration de contenu à faible intensité carbone dans l’essence et le carburant diesel par le conseil des ministres. Ce règlement a pour but de réduire la dépendance aux produits pétroliers et d’accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Le règlement prévoit des exigences minimales de contenu à faible intensité carbone de 15 % dans l’essence et de 10 % dans le carburant diesel au 1er janvier 2030.


Grâce à ce règlement du gouvernement du Québec, les réductions d’émissions de GES ainsi générées pourraient s’élever à 1,78 million de tonnes en 2030, contribuant à l’atteinte de la cible québécoise de réduction des émissions de GES de 37,5 % sous le niveau de 1990 en 2030.

Plusieurs recommandations ont été prises en compte afin de clarifier et de préciser certains aspects, dont la tenue du registre annuel et l’ajout d’une exclusion au volume total d’essence ou de carburant diesel.

Le Règlement s’inscrit dans les orientations de la Politique énergétique 2030 et du Plan pour une économie verte 2030 lancé en novembre dernier, dont son plan de mise en œuvre 2021-2026 (PMO). Le gouvernement vise un usage accru des carburants renouvelables afin d’atteindre une proportion de 15 % dans l’essence et de 10 % dans le carburant diesel à l’horizon 2030.  

«Nous soulignons aujourd’hui l’adoption de ce nouveau règlement qui nous permettra de réduire significativement nos émissions de GES dans le secteur des transports», a déclaré Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval. «Cette avancée environnementale contribuera à l’atteinte de nos cibles gouvernementales prévues dans notre Plan pour une économie verte 2030, notamment celle de réduire de 40 % la consommation de produits pétroliers et d’augmenter de 50 % la production de bioénergies d’ici 2030. C’est un pas de plus vers un avenir plus propre pour les générations futures.»

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