Augmentations de salaires de 4,6 % prévues en transport et entreposage au Québec en 2024

La rémunération des travailleurs du secteur du transport et de l’entreposage devrait augmenter en moyenne de 4,6 % au Québec l’an prochain. C’est ce qui ressort de la plus récente enquête du cabinet Normandin Beaudry, spécialisé en actuariat et rémunération globale.

C’est d’ailleurs au Québec que la hausse sera la plus marquée. Terre-Neuve-et-Labrador suit de près à 4,5 % et l’Ontario devrait consentir des augmentations moyennes de 4,0 %. La Saskatchewan se trouve en queue de peloton avec des hausses de rémunération moyennes de 3,3 %.

Carte des augmentations salariales, par province
(Illustration : Normandin Beaudry)

La moyenne canadienne, tous secteurs d’activité confondus, devrait se situer à 3,6 % d’augmentation.

« Bien qu’on parle encore d’une possible récession dans les prochains mois, les organisations prévoient des budgets supérieurs à 3 %, et ce, pour une troisième année consécutive », observe Anna Potvin, associée et cheffe de la pratique Rémunération chez Normandin Beaudry.

En 2023, près de la moitié des organisations canadiennes ont accordé un budget supplémentaire à leur enveloppe d’augmentations salariales.

« Ces budgets supplémentaires offrent une certaine flexibilité qui permet de réduire la pression liée à la pénurie de main-d’œuvre, notamment pour effectuer des ajustements stratégiques en cours d’année afin de fidéliser les personnes occupant des rôles essentiels, différencier la rémunération du personnel à haut rendement ou encore accélérer leur progression », dit Normandin Beaudry par voie de communiqué.

Les organisations œuvrant dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques se sont démarquées avec un budget d’augmentations salariales de 4,8 % pour 2023, comparativement au budget de 4,2 % initialement prévu.

« Face à ce contexte qui peut représenter un casse-tête pour plusieurs organisations, ces dernières auront avantage à faire preuve de créativité pour se distinguer, notamment en choisissant le bon équilibre entre les composantes monétaires et non monétaires dans leur offre de rémunération globale », conclut Normandin Beaudry.

La version intégrale de l’enquête peut être consultée en cliquant ici.

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