Bitume Québec craint qu’une grève des ingénieurs de l’État compromette des travaux routiers

Bitume Québec demande à l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) et au Conseil du trésor de faire preuve de bonne foi à la table de négociations, précisant par ailleurs qu’il ne porte aucun jugement de valeur sur la légitimité des demandes syndicales et des offres gouvernementales.

C’est que l’organisme craint qu’en cas d’impasse et de grève éventuelle de ces ingénieurs qui supervisent les chantiers routiers du ministère des Transports du Québec (MTQ), d’importants retards dans les travaux mettent «en péril le rattrapage du déficit d’entretien dont le réseau routier québécois écope depuis de trop nombreuses années».

Selon le président de Bitume Québec, Tytus Zurawski, «cela serait un véritable désastre pour l’industrie et les usagers du réseau routier qui constitue la colonne vertébrale de notre économie nationale», ajoutant qu’il craint des dommages collatéraux chez les entrepreneurs qui luttent déjà contre des hausses de prix de la matière première et du carburant.

Par voie de communiqué, l’association fait valoir que la saison des travaux routiers est déjà trop courte pour qu’on l’ampute davantage.

«Les contribuables-usagers et le gouvernement ne peuvent se payer le luxe de devoir reporter à l’an prochain des projets qui doivent être démarrés dès ce printemps, à la faveur des investissements majeurs de près de 7 milliards $ qui ont été consacrés par le gouvernement du Québec au chapitre des infrastructures routières pour l’horizon de 2022-2024», affirme Bitume Québec.