Camions municipaux à faibles émissions : l’arrondissement St-Laurent prend les devants
On a beau répéter « Une île, une ville » à propos de Montréal, il existera toujours des rivalités entre les arrondissements de la métropole.
En matière d’efforts de réduction des émissions polluantes de ses camions, la première place semble revenir à l’arrondissement de St-Laurent, qui se déclarait officiellement hier « territoire municipal durable ».
Ce qui ne date pas d’hier cependant, ce sont les initiatives mises de l’avant par St-Laurent pour minimiser l’empreinte carbone de ses camions.
À l’occasion d’un échange avec Transport Routier, le chargé de communications Marc-Olivier Fritsch explique que plus de 100 employés de l’arrondissement St-Laurent ont été formés à l’éco-conduite, dont environ 70% pour la conduite de véhicules lourds.
Un projet pilote a également été lancé afin de tester un nouveau système GPS permettant d’optimiser les trajets des camions municipaux – balayage des rues, déneigement, etc. – afin d’en réduire la consommation de carburant.
La même logique prévaut dans l’instauration d’une politique de limitation de la marche au ralenti, avec l’installation de systèmes automatisés qui coupent les moteurs après une durée déterminée. La durée maximale de ralenti envisagée pour le moment est de trois minutes, indique M. Fritsch.
L’arrondissement vise également à faire en sorte que ses citoyens adeptes des achats en ligne soient desservis par des camions électriques pour la dernière portion de livraison de leurs emplettes Internet.
Question de montrer l’exemple, St-Laurent a ajouté un Freightliner M2 106 hybride à gestion de propulsion Eaton à sa flotte de véhicules à faibles émissions.
« Cette déclaration et cette nouvelle politique positionnent St-Laurent encore davantage comme un leader municipal en matière de développement durable », a commenté le maire de l’arrondissement, Alan DeSousa.
Donnez votre avis
Vos données ne seront ni publiées, ni partagées.