Cannabis : Les écoles de conduite auront à l’œil les futurs camionneurs et pourront les pénaliser

Dans la foulée de la légalisation du Cannabis au Canada, l’Association des écoles de conduite du Québec (AECQ) a établi un plan d’action visant à conscientiser les moniteurs et instructeurs d’écoles de conduite et les futurs conducteurs.

En partenariat avec Alco Prévention Canada et partenaire de MADD dans le domaine de la prévention et détection de l’alcool au volant et des drogues, un curriculum de formation et d’intervention a été élaboré au bénéfice des enseignants, afin d’accroître leur degré de connaissance et d’établir des plans d’intervention. L’initiative vise à mieux détecter l’usage du cannabis et à mieux informer la clientèle des conséquences et répercussions de l’usage de cette drogue.

En entrevue à Transport Routier, Francis Durocher, porte-parole de l’AECQ, explique que quatre écoles formant de futurs chauffeurs de poids lourds font partie de son association.

Si un élève se présente à un cours alors qu’il a visiblement les facultés affaiblies par le cannabis, le formateur pourra lui interdire de prendre le volant d’un poids lourd. L’étudiant aura la responsabilité de défrayer les coûts de réaménagement de l’horaire de formation suite à cette annulation, ainsi que les frais d’une cinquantaine de dollars liés à l’utilisation d’un test salivaire, s’il est requis. Ces dispositions feront partie intégrante du contrat établi entre l’étudiant et l’école qui dispense la formation.

Des frais seront exigés si un test salivaire est requis.

Questionné à savoir si les futurs employeurs de ces camionneurs en herbe auront accès au dossier des contrevenants au moment d’une décision d’embauche, M. Durocher indique que ces données demeureront confidentielles à moins que l’étudiant ait signé une clause indiquant clairement que ces informations peuvent être transmises à des tiers.

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