Conseils pour les camionneurs qui doivent travailler par temps froids intenses

L’hiver est sans contredit arrivé, et la CNESST vient de publier un document visant à sensibiliser les employeurs et les travailleurs aux risques liés au travail par temps très froids.

Sans surprise, les secteurs du transport et de l’entreposage sont parmi les trois premiers cités par l’organisme gouvernemental, tout de suite après le domaine de la construction.

Dans une tempête de neige, deux hommes à côté d’une remorqueuse où se trouve une voiture
Les professionnels du remorquage passent souvent plus de la moitié de leur temps hors de la cabine chauffée de leur camion. (Photo : iStock)

Le camionnage fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, peu importe ce qu’affiche le thermomètre. Et le chauffeur est forcément exposé au froid lorsqu’il procède à sa vérification avant départ, qu’il arrime sa cargaison sur une remorque à plateau ou encore quand il installe des chaînes de traction sur ses pneus là où c’est requis.

Il y a des domaines où les chauffeurs de camions sont encore plus exposés. À titre d’exemple, les professionnels du remorquage passent plus de la moitié de leur temps à l’extérieur de leur camion, souvent dans la neige ou sur la glace pour amarrer des véhicules en panne ou accidentés.

« En hiver, l’exposition à des conditions climatiques intenses, telles que le froid, le vent, la pluie, la neige ainsi que l’inhalation de monoxyde de carbone liée à l’utilisation d’un équipement à combustion, peut représenter un risque pour la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs », dit la CNESST par voie de communiqué.

Il est recommandé aux personnes qui travaillent à l’extérieur en hiver de surveiller les signes de d’engelures ou d’hypothermie (sensation de picotement, engourdissement progressif, perte graduelle de la sensibilité, rougeurs avec plaques blanches inégales, peau blanche, glacée, cireuse et parfois dure) et de porter une attention constante aux signes d’intoxication au monoxyde de carbone (maux de tête, nausées et vomissements, étourdissements, troubles de la vision et du jugement, sensation de sommeil et confusion).

Selon les tâches à exécuter, une ou plusieurs de ces mesures préventives peuvent être prises pour éviter une exposition au froid :

  • Chauffer le poste de travail, si possible.
  • Mettre à disposition des abris chauffés et, si possible, des boissons chaudes.
  • Recouvrir les poignées et les barres métalliques d’un isolant thermique.
  • Porter des vêtements adaptés à la température et à la nature des tâches à exécuter – plusieurs épaisseurs, s’il le faut – et se couvrir la tête et les extrémités.
  • Alterner les périodes de travail et de réchauffement.
  • Réorganiser le travail pour accomplir les tâches prévues à l’extérieur durant les périodes les plus chaudes de la journée.

Un régime d’alternance travail-réchauffement est disponible dans la publication Travailler au froid! Prévenir et soigner les gelures et l’hypothermie, disponible gratuitement en cliquant ici.

Donnez votre avis

Vos données ne seront ni publiées, ni partagées.

*